En dépit de l’engagement ferme des autorités de la
wilaya de Boumerdès de les éradiquer dans les plus brefs délais,
décidément, les chalets construits en 2004 pour reloger les familles
sinistrées à la suite du séisme de 2003 leur causent bien des soucis.
Ces autorités voient quasiment chaque semaine des occupants de sites
restants manifester dans la rue pour exiger leur relogement d’autant
plus qu’ils savent qu’il y a des milliers de logements en construction.
Il y a lieu de préciser que les familles logeant dans des chalets restants dans la wilaya de Boumerdès ne font pas partie des familles sinistrées, lesquelles ont été toutes relogées mais relèvent de cas sociaux. Hier, ce sont les pères de famille des 54 chalets implantés au village des Aït-Salah, localité perchée sur les hauteurs de Ammal, qui ont fermé le siège de la municipalité pour justement demander des logements en dur. Comme la commune ne dispose pas de programme de construction de bâtiments – c’est une commune montagneuse —, les autorités locales ont proposé l’aide à la construction rurale (700 000 dinars) leur permettant de se prendre en charge et la possibilité d’accéder au droit de la propriété foncière.
Ces citoyens ont refusé. «Ils demandent, par contre, leur transfert dans l’une des communes de la wilaya où il y a des cités en construction», a affirmé leur porte-parole.
Nous avons tenté de joindre le maire de la localité, Rabah Douda, pour en savoir plus sur ce refus mais ce dernier demeurait injoignable.
Abachi L.
Il y a lieu de préciser que les familles logeant dans des chalets restants dans la wilaya de Boumerdès ne font pas partie des familles sinistrées, lesquelles ont été toutes relogées mais relèvent de cas sociaux. Hier, ce sont les pères de famille des 54 chalets implantés au village des Aït-Salah, localité perchée sur les hauteurs de Ammal, qui ont fermé le siège de la municipalité pour justement demander des logements en dur. Comme la commune ne dispose pas de programme de construction de bâtiments – c’est une commune montagneuse —, les autorités locales ont proposé l’aide à la construction rurale (700 000 dinars) leur permettant de se prendre en charge et la possibilité d’accéder au droit de la propriété foncière.
Ces citoyens ont refusé. «Ils demandent, par contre, leur transfert dans l’une des communes de la wilaya où il y a des cités en construction», a affirmé leur porte-parole.
Nous avons tenté de joindre le maire de la localité, Rabah Douda, pour en savoir plus sur ce refus mais ce dernier demeurait injoignable.
Abachi L.