Encore un épisode de peur et d'insécurité accentué par un intense sentiment d'impuissance pour les populations désavantagées fixées aux abords des oueds dans différentes communes de la wilaya de Médéa, en l'occurrence Oued-Harbil, Seghouane,Ouzera et la partie sud de Beni Slimane aux abords de l'oued Boukraâ.
En effet, pour ces gens-là, l'hiver est synonyme de catastrophe car menacés par les inondations causées par la montée des eaux de pluies souvent très intenses, voire diluviennes.
Un énième appel est lancé aux autorités pour que des solutions soient trouvées à leur problème et qu'il soit mis fin à leur calvaire.
Aussi, les fortes chutes de pluie qui ont marqué la wilaya à l'instar de tout le nord du pays, en fin de semaine, ont été à l'origine de gros désagréments pour les populations notamment celles fixées aux abords des oueds. En effet, les eaux de ces rivières sont montées au point de déborder sur les habitations qui ont été complètent inondées et dont les occupants ont dû être évacués par les pompiers en alerte depuis le début des intempéries. Ainsi, un dispositif de sauvetage et d'intervention a été installé par les instances compétentes, en l'occurrence la Protection civile et les services de différentes daïras pour venir en aide et prendre en charge les familles sinistrées qui devront attendre la décrue pour pouvoir rejoindre leurs maisons.
Un élan de solidarité a marqué ces moments difficiles. Plusieurs ménages ont accueilli chez eux ces familles en difficulté.
D'autre part, les fortes précipitations ont causé, dans la nuit de mercredi à jeudi, un important éboulement au niveau de Oued-Atteli sur le linéaire de la RN1 reliant le Camp des Chênes à Médéa.
La route a dû être coupée à la circulation pour permettre la désobstruction et le déblayage.
L'opération a duré de longues heures vu que les coulées importantes de boue n'ont pas facilité la tâche aux équipes des travaux publics.
M. L.
