A Guelma, les commerçants des plus importants marchés
de fruits et légumes rivalisent d'astuce avant la fête de l’Aïd el-Adha.
Courgettes, tomates, … sans oublier les pommes de terre. Les étals des
commerçants de la cité regorgent de ces légumes phares, annonçant
l'arrivée de l’Aïd et son traditionnel couscous du 2e jour de cette fête
religieuse. Ce vendredi en début de matinée, au souk hebdomadaire de la
route de Belkebir, à quelques encablures du chef-lieu de wilaya, et aux
marchés du boulevard du Volontariat et Harcha-Hacène, du centre-ville de
Guelma, «des Marées» donnent le coup d’envoi. Dès les premières heures
du matin, c'est l'effervescence.
L'approche de l’Aïd el-Kebir, annoncé ce mardi, se traduit par un doublement d'activité des commerces et des grandes emplettes. «Aujourd’hui, il s'est vendu des tas de courgettes et de pommes de terre, souligne un habitué de la vente à la criée à Souk El Djemaa». «Pour ces légumes très prisés en cette fête religieuse, cela représente pas moins de 60% de la vente effectuée aujourd’hui», poursuit-il. Toutefois, les riverains sont inquiets.
Cette année, ils subissent les contrecoups des saignées des vacances et de la rentrée scolaire. «Le pouvoir d'achat, notamment des petites et moyennes bourses, est frappé de plein fouet», nous déclare Mokhtar un enseignant. Et d’ajouter «la pomme de terre est cédée ce vendredi entre 75 et 80 DA, mais le problème c'est la courgette, comme chaque année, on doit faire face à une hausse vertigineuse de ce légume d’ici la veille de l’Aïd».
Au marché, le consommateur risque donc de retrouver la courgette «très demandée pour réussir un bon couscous» entre 120 et 150 DA le kilo, estiment les observateurs.
A Guelma, l’Aïd el-Adha rime aussi avec bonnes salades, fruits et boissons gazeuses «il n’y a pas mieux pour bien accompagner les grillades», nous déclare ammi Ali un septuagénaire qui habite un ancien quartier de la ville de Guelma.
Noureddine Guergour
L'approche de l’Aïd el-Kebir, annoncé ce mardi, se traduit par un doublement d'activité des commerces et des grandes emplettes. «Aujourd’hui, il s'est vendu des tas de courgettes et de pommes de terre, souligne un habitué de la vente à la criée à Souk El Djemaa». «Pour ces légumes très prisés en cette fête religieuse, cela représente pas moins de 60% de la vente effectuée aujourd’hui», poursuit-il. Toutefois, les riverains sont inquiets.
Cette année, ils subissent les contrecoups des saignées des vacances et de la rentrée scolaire. «Le pouvoir d'achat, notamment des petites et moyennes bourses, est frappé de plein fouet», nous déclare Mokhtar un enseignant. Et d’ajouter «la pomme de terre est cédée ce vendredi entre 75 et 80 DA, mais le problème c'est la courgette, comme chaque année, on doit faire face à une hausse vertigineuse de ce légume d’ici la veille de l’Aïd».
Au marché, le consommateur risque donc de retrouver la courgette «très demandée pour réussir un bon couscous» entre 120 et 150 DA le kilo, estiment les observateurs.
A Guelma, l’Aïd el-Adha rime aussi avec bonnes salades, fruits et boissons gazeuses «il n’y a pas mieux pour bien accompagner les grillades», nous déclare ammi Ali un septuagénaire qui habite un ancien quartier de la ville de Guelma.
Noureddine Guergour