C’est dans la foi, la joie et la tradition, et dans
le respect des préceptes de l’Islam, que les habitants de la wilaya de
Naâma ont, à l’instar de la communauté musulmane, célébré la naissance
du prophète Mohamed (QLSSL) El-Mawlid Ennabaoui charif.
Le premier responsable de la wilaya, M. Mohamed Hadjar, qui a présidé les cérémonies marquant cet évènement, a procédé à l’inauguration d’une école coranique et a présidé la veillée religieuse organisée à la mosquée Ibn-abi-Taleb de Naâma, où des jeunes et moins jeunes lauréats étudiants des écoles coraniques ont été honorés et récompensés des prix de récitation, de psalmodie et d’exégèse du Saint Livre. La célébration de cet anniversaire religieux, qui se distingue d’une ville à une autre et d’un foyer à un autre, a été marquée également par des veillées religieuses organisées à travers presque toutes les structures religieuses.
Des odoriférants de musc et d'aromates s'exhalant dans tous les sens à l'intérieur de ces édifices exaltés aussi par la baraka de certains fidèles vieillards. Les minarets et dômes des mosquées ont été décorés de luminaires.
La célébration de la naissance du Prophète se poursuit durant les sept jours, jusqu’au septième jour appelé le «sboue». C’est un événement religieux qui se distingue également par le sacrifice d’un mouton, poulet ou lapin. Sept jours durant, des veillées religieuses, des cours et des conférences traitant la vie du Prophète et les bienfaits de l’Islam sont organisés dans presque tous les lieux de culte. Dans les foyers, les femmes organisent chaque soirée des hadra, tabrache, des mets gastronomiques traditionnels, comme le merdhoud, berkoukès, rouina, zemita, tamina, tanaghta, beghrir, meloui. Du henné, b’khor, des chandelles, des habits blancs pour les enfants, circoncisions pour d’autres, sont autant de choses marquant l’amour, l’honneur et le grand respect que porte chaque famille musulmane au Messager de Dieu.
C'est donc, vers l’an 571 après Jésus-Christ et le lundi 12e jour du mois de Rabi Alawal qu’est né à La Mecque le prophète Mohamed (que le salut soit sur lui). De son père Abdallah et de sa mère Amina bint Wahb. Une famille noble de la tribu des Banou Hachim. Sa généalogie, selon certains chroniqueurs, est comme suit : Mohamed Prophète, fils de Abdallah, fils de Abdelmotalib, fils de Hicham, fils de Koussaie de la lignée d’Ismaël fils d’Ibrahim, serviteur dévoué de Dieu. Abdallah, le père de Mohamed, décéda alors que sa femme Amina était enceinte. C’est son grand-père Abdelmottalib qui célébra la naissance de son petit-fils et le nomma Mohamed, en déclarant : «J’espère qu’il sera par ce nom loué et comblé de gloire dans le ciel (par la grâce de Dieu) et qu’il sera de même loué et comblé de gloire ici sur terre.» Amina décéda sur le chemin de retour après avoir visité la tombe de son mari Abdallah, laissant Mohamed à l’âge de 6 ans. Et à l’âge de 8 ans, il perdit son grand-père et c’est ainsi qu’il grandit orphelin sous la tutelle de son oncle Abou Taleb.
B. Henine
Le premier responsable de la wilaya, M. Mohamed Hadjar, qui a présidé les cérémonies marquant cet évènement, a procédé à l’inauguration d’une école coranique et a présidé la veillée religieuse organisée à la mosquée Ibn-abi-Taleb de Naâma, où des jeunes et moins jeunes lauréats étudiants des écoles coraniques ont été honorés et récompensés des prix de récitation, de psalmodie et d’exégèse du Saint Livre. La célébration de cet anniversaire religieux, qui se distingue d’une ville à une autre et d’un foyer à un autre, a été marquée également par des veillées religieuses organisées à travers presque toutes les structures religieuses.
Des odoriférants de musc et d'aromates s'exhalant dans tous les sens à l'intérieur de ces édifices exaltés aussi par la baraka de certains fidèles vieillards. Les minarets et dômes des mosquées ont été décorés de luminaires.
La célébration de la naissance du Prophète se poursuit durant les sept jours, jusqu’au septième jour appelé le «sboue». C’est un événement religieux qui se distingue également par le sacrifice d’un mouton, poulet ou lapin. Sept jours durant, des veillées religieuses, des cours et des conférences traitant la vie du Prophète et les bienfaits de l’Islam sont organisés dans presque tous les lieux de culte. Dans les foyers, les femmes organisent chaque soirée des hadra, tabrache, des mets gastronomiques traditionnels, comme le merdhoud, berkoukès, rouina, zemita, tamina, tanaghta, beghrir, meloui. Du henné, b’khor, des chandelles, des habits blancs pour les enfants, circoncisions pour d’autres, sont autant de choses marquant l’amour, l’honneur et le grand respect que porte chaque famille musulmane au Messager de Dieu.
C'est donc, vers l’an 571 après Jésus-Christ et le lundi 12e jour du mois de Rabi Alawal qu’est né à La Mecque le prophète Mohamed (que le salut soit sur lui). De son père Abdallah et de sa mère Amina bint Wahb. Une famille noble de la tribu des Banou Hachim. Sa généalogie, selon certains chroniqueurs, est comme suit : Mohamed Prophète, fils de Abdallah, fils de Abdelmotalib, fils de Hicham, fils de Koussaie de la lignée d’Ismaël fils d’Ibrahim, serviteur dévoué de Dieu. Abdallah, le père de Mohamed, décéda alors que sa femme Amina était enceinte. C’est son grand-père Abdelmottalib qui célébra la naissance de son petit-fils et le nomma Mohamed, en déclarant : «J’espère qu’il sera par ce nom loué et comblé de gloire dans le ciel (par la grâce de Dieu) et qu’il sera de même loué et comblé de gloire ici sur terre.» Amina décéda sur le chemin de retour après avoir visité la tombe de son mari Abdallah, laissant Mohamed à l’âge de 6 ans. Et à l’âge de 8 ans, il perdit son grand-père et c’est ainsi qu’il grandit orphelin sous la tutelle de son oncle Abou Taleb.
B. Henine
