La cellule de
communication de la wilaya de Tipasa a rendu publique une communication
portant sur le secteur de la santé, de la population et de la réforme
hospitalière. Plusieurs aspects de ce secteur de la santé ont été
communiqués, notamment la situation démographique, l’organisation des
structures hospitalières publiques et privées, les ressources humaines,
l’évaluation des actions préventives et l’état des projets
d’investissement. Ainsi, le recensement de la population s’élèverait à
près de 700 000 habitants répartis sur une superficie de 1 707 km² soit
une densité de 3 000 habitants/km². Cela se traduit par un taux de
57,95% de la population qui vit dans les chefs-lieux et 42,05% répartis
dans les zones rurales et semi-urbaines. Ces informations révèlent un
déséquilibre spatial et des disparités dans la densité entre la zone Est
avec 2 000 hab/km² et 100 hab/km² pour la partie Ouest. Toujours selon
ces informations, la couverture médicale de la wilaya se rapproche de la
moyenne nationale avec 2,02 lits pour 1 000 habitants, une polyclinique
pour 32 007 habitants, 1 salle de soins pour 6 858 habitants, un médecin
généraliste pour 940 habitants, 1 agent paramédical pour 325 habitants
et une sage-femme pour 955 habitants. Nos sources précisent que la
wilaya de Tipasa dispose de 7 établissements hospitaliers, 4
établissements publics de santé de proximité et 98 salles de soins.
S’agissant du secteur privé, ces informations en notre possession
précisent que la wilaya de Tipasa compte 6 centres d’hémodialyse et 65
générateurs répartis entre 4 communes, 151 cliniques privées
spécialisées ainsi que 96% de praticiens spécialisés privés dans 6
communes alors que 17 communes en sont dépourvues. Dans les informations
en notre possession, l’accent a été mis sur le déficit dans le corps
paramédical, notamment concernant les manipulateurs de radiologie, les
anesthésistes- réanimateurs et les infirmiers de santé publique. Les
statistiques communiquées ne permettent pas une analyse comparative
annuelle ou selon les normes nationales, internationales ou par rapport
aux autres régions d’Algérie en matière de santé. C’est ainsi qu’il a
été révélé qu’il y a eu 2 293 140 consultations pratiquées (urgences,
médecine générale, médecine spécialisée) dont 254 635 en médecine
spécialisée. Les accouchements ont atteint un chiffre de 10 067 en 2016.
On nous informe, par ailleurs, que la wilaya de Tipasa disposerait d’une
capacité de près de 1 200 lits d’hospitalisation où il a été enregistré
42 620 patients hospitalisés qui ont passé 172 724 jours. Ainsi, au
niveau de ces hôpitaux, on recense 100 lits dans l’hôpital psychiatrique
de Nador ; 324 lits au niveau de l’hôpital de Koléa et 13 blocs
opératoires ; 66 lits pour l’UMC service neuro-chirurgical de Mahem,
(Cherchell) ; 96 lits pour l’hôpital de Gouraya ; 108 lits pour
l’hôpital UMC de Tipasa ; 267 lits pour l’hôpital de Sidi Ghilès et 215
lits pour l’hôpital de Hadjout. Il a été noté, par ailleurs, que
plusieurs salles de soins nécessitent des travaux de réfection,
notamment le ravalement, la peinture et l’étanchéité, travaux qui seront
pris en charge sur les budgets locaux en fonction des disponibilités
financières. Il aurait été recommandé aux chefs de daïra de prévoir des
enveloppes financières pour la réhabilitation des unités de dépistage
scolaire (UDS) qui se trouvent dans un état de vétusté avancé en
ordonnant aux responsables concernés de faire l’inventaire de ces
structures et en proposant des devis estimatifs. Toujours selon nos
sources et s’agissant des déchets hospitaliers, il aurait été demandé au
directeur de la santé de veiller à l’application des dispositions
réglementaires en la matière et de prendre des mesures en cas
d’infraction avérée et d’orienter les structures sanitaires de Gouraya
et de Damous vers l’hôpital psychiatrique de Nador qui dispose d’un
incinérateur.
Houari Larbi
Houari Larbi