Plusieurs sources d'eau potable sises au niveau de la commune de Cherchell ont été inspectées par les services d’hygiène de cette commune.
Nous avons appris dans ce cadre que lors des prélèvements effectués au niveau de ces sources qui sont habituellement utilisées par les citoyens de la ville, certaines ont été traitées, tandis que d’autres ont été radicalement fermées, car considérées de mauvaise qualité. Il s’agit généralement de sources privées, qui ont été mises à la disposition du public par des particuliers, depuis que les eaux provenant du barrage de Boukourdane furent suspectées de contenir de fortes doses de relents d’eau de Javel et, partant, considérées par les citoyens comme des eaux insuffisamment traitées, cela malgré les assurances formelles de la Seaal.
En effet, plusieurs séries de prélèvements et d’analyses ont été effectués au niveau des eaux provenant du barrage de Boukourdane, en vue de dissiper les appréhensions des riverains, plusieurs citoyens continuent à consommer les eaux des sources privées ou les eaux minérales commercialisées. Nous avons appris, par ailleurs, que plusieurs autres sources ont été considérées de bonne qualité ; la source privée, sise au cœur de la ville a été jugée de bonne qualité, de même que celle de Aïn Ksiba. Soit en tout plus de douze sources qui ont été traitées et jugées bonne à être consommée.
C’est à la suite du résultat de ces analyses, que quelques autres sources ont été interdites à la consommation tandis que le public a été informé par affichage sur la situation de ces sources. Mais il reste cependant, quelques sources au niveau du village de «plateau Sud», sur les hauteurs de la commune de Cherchell, qui demandent une analyse poussée des eaux, et qui, probablement, nécessitent un avis formel et éventuellement «une protection à titre préventif», à l’instar de celle fermée totalement et sise dans le village de Sidi Moussa près de Tipasa.
Houari Larbi
