Les services d’hygiène sont sur tous les fronts pour désinfecter les administrations publiques.
Par ailleurs, la menace de la maladie coronavirus a entraîné, ces jours-ci, de grandes opérations de nettoyage et de désinfection initiées par les habitants de plusieurs quartiers. C’est un geste de bénévolat qui est constaté à travers le tissu urbain d’une ville qui pâtissait cruellement, au niveau de certains quartiers, d’insalubrité criante avec des décharges et des urinoirs à ciel ouvert. Les habitants se sont ligués contre la propagation de la maladie. Ils ont balayé, nettoyé et désinfecté les blocs d’immeubles au moyen d’eau javellisée, payée de leurs propres deniers. Sidi-Bel-Abbès s’est réveillée ce week-end avec un visage moins repoussant en matière de saletés, les venelles sont propres mais désertées. Les habitants prennent la menace très au sérieux et respectent les recommandations des professionnels de la santé. Ils évitent de sortir de chez eux sauf impératif. Plus d’embrassades ni d’accolades, ils se saluent de loin. Un comportement responsable, reconnaissons-le.
Sidi-Bel-Abbès retient son souffle suite à l’enregistrement de son premier cas de coronavirus jeudi dernier.
A. M.
Benachiba
Un homme tué par balles, l’auteur en fuite
Dans la matinée d’hier samedi, un homme a été tué par arme (fusil)
dans la localité de Chelia-Benachiba, daïra de Telagh. L’auteur présumé
de ce forfait aurait surpris son épouse au téléphone avec la victime, la
veille. Le lendemain, le drame s’est produit.
L’auteur présumé, qui a pris la fuite vers une destination inconnue,
reste activement recherché par la gendarmerie.
Quant à l’épouse et ses proches, ils sont sous protection des services
de sécurité de crainte d’une éventuelle vengeance.
A. M.
Inondations des habitations à Sidi Brahim
La RN 13 coupée par les manifestants
Dans la journée d’hier samedi, l’oued Mekerra est sorti de son lit
et a inondé les alentours au niveau de la localité de Sidi Brahim. En
effet, les eaux de crue ont inondé les habitations de la ferme Etorki
qui compte une cinquantaine d’habitations. Les occupants sont sortis et
ont coupé la RN13, reliant Sidi-Bel-Abbès à Oran, en guise de
contestation au sujet de leur situation pénible.
A. M.