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Rubrique Régions

Université Akli-Mohand-Oulhadj de Bouira Grève générale de trois jours

C’est l’impasse totale au niveau de l'université Akli-Mohand-Oulhadj de Bouira. Alors que les enseignants attendaient des solutions et des décisions fermes concernant les étudiants auteurs de la prise d’otage du doyen de la Faculté des sciences économiques et des sciences de gestion en mars dernier ; alors que tout le monde, enseignants et fonctionnaires, attendaient un geste salvateur face à cet enlisement dans lequel s'est retrouvée leur université ; voilà qu'un autre incident dû à cette absence totale de sécurité, vienne encore rappeler à ceux qui font la sourde oreille, combien ces revendications, sont légitimes.
Mercredi dernier, alors que les étudiants étaient affairés dans les préparatifs de la semaine culturelle du 20 Avril, et tandis que d’autres organisations estudiantines étaient affairées pour le 16 avril, et d’autres encore, comme la Faculté des sciences humaines qui organisait un Colloque international contre la traite des êtres humains ; un agent de sécurité a été agressé par des inconnus à l’entrée du portail nord de l’université Akli-Mohand-Oulhadj. Des inconnus qui étaient à bord d’un véhicule touristique et qui voulaient entrer de force à l’intérieur de l’université aux environs de 16 h, l’ont roué de coups, le laissant dans un état comateux. Evacué par ses collègues vers l'hôpital Mohamed-Boudiaf, le pauvre agent qui a été réanimé, a eu un traumatisme crânien qui lui a causé la perte partielle de la vue.
Hier encore, nous avons appris auprès des représentants du Cnes que l’agent agressé, est toujours hospitalisé. Cela étant, le même interlocuteur dira que, outre ce dernier incident, il y a eu le cas des étudiants preneurs en otage le doyen de la faculté des SESG.
Au niveau du rectorat, lors du passage en conseil de discipline de ces 22 étudiants, 12 d’entre eux ont écopé d'une sanction maximale, soit leur exclusion de la faculté pendant 2 ans, en attendant également ce que la justice décidera en pénal. Or, malgré ces décisions, il a été constaté que ces étudiants continuent à fréquenter la faculté en s'introduisant illégalement et sans que personne puisse les en empêcher. Aussi, et face à ce laxisme constaté chez les responsables locaux de l’université Akli-Mohand-Oulhadj, et même chez le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui a été avisé de la question le 5 avril dernier, le Cnes a décidé de demander une audience au wali de Bouira afin de solliciter auprès de lui, l’intervention du ministre de l’Intérieur et du Premier ministre pour assurer une sécurité et de bonnes conditions de travail pour les enseignants, les étudiants, le personnel administratif et les agents de sécurité.
En attendant, une grève générale de trois jours à compter d’hier a été observée et d’après les représentants du Cnes, si d’ici jeudi, aucune réponse ne leur est parvenue, une grève illimitée à partir de mardi prochain, n’est pas à exclure.
Yazid Yahiaoui

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