A l’occasion de la journée du chahid, la
direction de la maison de la culture Ali-Zamoum de Bouira prépare un
grand hommage à l’artiste Farid Ali, décédé en 1981, laissant derrière
lui un riche répertoire, mais surtout une des plus célèbres chansons
dédiée à la patrie et la révolution, et chantée par grands et petits
dans toutes les chaumières de Kabylie, A Yemma Âzizen Ur Tsru (Chère
maman, ne pleure pas).
Aussi, et c’est parce que l’artiste faisait partie de ces artistes qui ont été les précurseurs dans l'éveil des consciences de leur peuple, tant l’artiste lui-même était imbu du nationalisme en côtoyant dès les années 1940 les responsables du PPA, puis en devenant membre actif durant les années 1950 au PPA-MTLD, la direction de la maison de la culture a choisi cette date phare du 18 février, journée nationale du chahid pour honorer la mémoire de cet artiste qui a marqué de son empreinte son passage ici-bas. Un artiste qui épousera dès le début la cause de la guerre de libération nationale, en goûtant aux affres de la prison et ses tortures puisque, en 1956, il sera arrêté dans sa région natale et sera emprisonné pendant une année. Après l’indépendance, il enregistrera plusieurs tubes dont celui qui aura comme titre
A Yemma âzizen Uretsru qui le rendra vite célèbre. Il fera plusieurs tournées à travers le pays, encouragé par l’autre grand artiste, Cheikh Nordine au niveau de la radio, que Farid Ali rejoindra.
Pendant une vingtaine d'années, Farid Ali produira plusieurs autres tubes dont Afus deg Fus (main dans la main), Amiss n lghorba (Ô fils d’exil), A yuliw Nehughak Kullas
(Ô mon cœur, je te conseille chaque jour) ; Zhar Ulac (Pas de chance) ; Atsmennigh , medden kesven (Moi j’émets des souhaits, et les gens possèdent) ; Ulac Wiêzizen felli (il n’y a pas être plus cher pour moi) ; Tura miêeddent felli, (Maintenant que j’ai subi des épreuves) ; A bnadem Yelha L maârouf, (ô homme, les bonnes œuvres sont bonnes pour toi).
Farid Ali qui est né en 1919 à Ikhelfounen dans la commune de Bounouh, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, sera emporté par la maladie en octobre 1981, à l’âge de 62 ans, laissant derrière lui un riche répertoire, après avoir consacré sa vie à la patrie…
Durant la journée du lundi 18 février au niveau de la maison de la culture Ali-Zamoum, un riche programme a été tracé et sera ponctué par deux communications qui seront consacrées à la vie et l’œuvre de l’artiste Farid Ali. Celles-ci seront présentées par Abdelkader Bendaâmache, ainsi que Rabah Boudjemaâ de la chaîne 2, sur le parcours de l’artiste au niveau de la radio.
Outre ces deux conférences, une exposition sur le parcours de l’artiste sera organisée, de même que la chorale de l’institut régional de musique de Bouira interprétera certaines chansons de l’artiste Farid Ali dont bien entendu, la plus célèbre A Yemma âzizen Uretsru.
Enfin, un diplôme d'honneur sera remis à la famille du défunt par le représentant du ministre de la culture.
Y. Y.
Aussi, et c’est parce que l’artiste faisait partie de ces artistes qui ont été les précurseurs dans l'éveil des consciences de leur peuple, tant l’artiste lui-même était imbu du nationalisme en côtoyant dès les années 1940 les responsables du PPA, puis en devenant membre actif durant les années 1950 au PPA-MTLD, la direction de la maison de la culture a choisi cette date phare du 18 février, journée nationale du chahid pour honorer la mémoire de cet artiste qui a marqué de son empreinte son passage ici-bas. Un artiste qui épousera dès le début la cause de la guerre de libération nationale, en goûtant aux affres de la prison et ses tortures puisque, en 1956, il sera arrêté dans sa région natale et sera emprisonné pendant une année. Après l’indépendance, il enregistrera plusieurs tubes dont celui qui aura comme titre
A Yemma âzizen Uretsru qui le rendra vite célèbre. Il fera plusieurs tournées à travers le pays, encouragé par l’autre grand artiste, Cheikh Nordine au niveau de la radio, que Farid Ali rejoindra.
Pendant une vingtaine d'années, Farid Ali produira plusieurs autres tubes dont Afus deg Fus (main dans la main), Amiss n lghorba (Ô fils d’exil), A yuliw Nehughak Kullas
(Ô mon cœur, je te conseille chaque jour) ; Zhar Ulac (Pas de chance) ; Atsmennigh , medden kesven (Moi j’émets des souhaits, et les gens possèdent) ; Ulac Wiêzizen felli (il n’y a pas être plus cher pour moi) ; Tura miêeddent felli, (Maintenant que j’ai subi des épreuves) ; A bnadem Yelha L maârouf, (ô homme, les bonnes œuvres sont bonnes pour toi).
Farid Ali qui est né en 1919 à Ikhelfounen dans la commune de Bounouh, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, sera emporté par la maladie en octobre 1981, à l’âge de 62 ans, laissant derrière lui un riche répertoire, après avoir consacré sa vie à la patrie…
Durant la journée du lundi 18 février au niveau de la maison de la culture Ali-Zamoum, un riche programme a été tracé et sera ponctué par deux communications qui seront consacrées à la vie et l’œuvre de l’artiste Farid Ali. Celles-ci seront présentées par Abdelkader Bendaâmache, ainsi que Rabah Boudjemaâ de la chaîne 2, sur le parcours de l’artiste au niveau de la radio.
Outre ces deux conférences, une exposition sur le parcours de l’artiste sera organisée, de même que la chorale de l’institut régional de musique de Bouira interprétera certaines chansons de l’artiste Farid Ali dont bien entendu, la plus célèbre A Yemma âzizen Uretsru.
Enfin, un diplôme d'honneur sera remis à la famille du défunt par le représentant du ministre de la culture.
Y. Y.
