Le professeur Kamel-Youcef Toumi, chercheur sur les systèmes de commande et robotique au Massachusetts Institute of Technology, a été du 8 au 9 avril 2019 l’invité d’honneur de l’université Abdelhamid-Ben Badis.
Accueilli par le recteur de l’université et l’ensemble des professeurs et autres chercheurs universitaires, le professeur Kamel-Youcef Toumi a présenté une thématique sur le competing in the Global Economy au niveau de l’auditorium de l’Ines de chimie. C’est dans le cadre de la stratégie d’ouverture sur les opportunités de promouvoir la formation à l’université Abdelhamid-Ben Badis de Mostaganem que cet illustre professeur a été convié pour inculquer son savoir aux étudiants de sa spécialité de ce secteur. Les recherches du professeur ont porté principalement sur la conception, la modélisation, l’instrumentation, la simulation et la théorie du contrôle. En cette circonstance politique exceptionnelle que traverse l’Algérie, le professeur a évoqué l’apport du peuple pour la construction d’une nation forte. Il expliqua ses expériences vécues à travers les divers travaux scientifiques dans plusieurs pays tels que le Japon, Etats-unis, Singapour et d’autres pays développés. Selon lui, impulser le génie scientifique, la compétitivité, l’innovation, la discipline et l’excellence est du ressort du peuple. un peuple doit être muni de ces facteurs de base pour aspirer à un environnement macroéconomique. La mise en valeur des compétences issue de la vision stratégique de recherche et développement de l’université doit converger vers une collaboration avec le gouvernement. L’efficacité de la gouvernance provient de cette même collaboration. La thématique de la conférence s'est surtout focalisée sur les mécanismes essentiels servant à valoriser les aptitudes du savoir chez une population. Suite à la conférence, un riche débat a animé la rencontre abordant des sujets hautement sensibles pour l'avenir du savoir en Algérie. Le fait marquant, c'est le grand intérêt observé chez la masse d'étudiants venus participer à la conférence.
A. Bensadok
