Rien ne va plus au Front de libération nationale. En effet, et comme
il fallait s'y attendre, la bataille pour les prochaines sénatoriales
avec son lot des coups bas et la guerre de tranchées a commencé sous de
mauvais auspices. Ainsi, la guerre des clans fait rage à quelques mois
de la prochaine échéance électorale, symbole de la course pour les
privilèges et les dividendes pour les candidats. Le journaliste de l'ENTV
et membre du bureau politique Fouad Sebouta ne semble pas faire
l'unanimité pour être le candidat de l'ancien parti unique, fidèle à ses
pratiques clanique et tribale. Fort de ses appuis et de la caution des
militants dans sa région, à savoir El Milia, ce diplômé de l'ex-ITFC de
l'université d'Alger, membre de l'Assemblée populaire de wilaya pour le
deuxième mandat consécutif risque de perdre la prochaine bataille face à
une guerre qui s’annonce déjà rude. A cet effet, lors de la réunion qui
s'est tenue jeudi dernier, à l'hôtel Kotama il était question de
débattre de la formule la plus idoine pour choisir le futur candidat du
parti. L'option de désignation défendue par ce candidat potentiel pour
le vote du Sénat a été rejetée par le clan rival qui joue la carte
tribale pour défendre son approche en vue d'imposer son cheval. En
revanche, Fouad Sebouta, en grand manœuvrier, véhicule depuis des
semaines un message sur lequel il a la caution de la direction du parti
pour être le candidat du parti lors des prochaines sénatoriales car il
sait bien que «la base militante» obéit aux instructions du chef et aux
coups de fil d'en haut. Une pratique courante qui s'explique par la
composante humaine de cette formation clientéliste et sa proximité du
pouvoir, source des rentes et des privilèges a défaut d'un projet
politique cohérent et du militantisme avéré. Au fur à mesure que les
sénatoriales approchent, la guerre pour le strapontin du sénateur attise
l'appétit de nombreux prétendants. Une guerre où tous les coups sont
permis par «ces loups».
B. M. C.
NUMÉRISATION DES REGISTRES DE COMMERCE
Un énorme retard
La numérisation des registres de commerce dans la wilaya de Jijel
accuse un énorme retard. L’opération de numérisation des registres de
commerce lancée en avril de l’an dernier n’a pas dépassé les 35%, a
affirmé Mme Najet Boulaârak mardi. La même responsable a ajouté dans une
déclaration à la radio locale que ce taux demeure faible pour cette
opération qui prendra fin en avril de l’année prochaine. Mme Boulaârak a
indiqué, par ailleurs, que la numérisation des registres de commerce a
pour objectif la modernisation du secteur du commerce. Il convient de
souligner que cette opération à qui les pouvoirs publics accordent une
grande importance constitue l’un des chantiers lancés par le ministère
du Commerce. Mme Boulaârak Najet a lancé un appel aux commerçants pour
qu’ils procèdent à la numérisation de leurs registres de commerce car
une fois l’expiration du délai de cette opération arrivée, les registres
de commerce en papier seront caducs.
B. M. C.