Placeholder

Rubrique Régions

Jijel : Réseaux d’assainissement La commission d’hygiène tire la sonnette d’alarme

La commission de la santé et de l'hygiène, de la protection de l'environnement, relevant de l'Assemblée populaire de wilaya de Jijel, tire la sonnette d'alarme quant à la prolifération des points noirs concernant le réseau d'assainissement au niveau de certaines communes de la wilaya.
En effet, les membres de cette commission ont affirmé que les réseaux d'assainissement des quartiers Aïssa Herieche à Jijel, Boulechaâour et les 800 logements dans la commune de Taher, se trouvent dans un état critique, dégageant des odeurs nauséabondes dans ces quartiers comptant une population estimée à plusieurs milliers d'habitants. Ce qui constitue un terrain fertile pour la propagation des maladies de tous genres. 
De leur part, de nombreux citoyens du quartier de Tassifet à Taher ont affirmé ces derniers jours que le réseau d'assainissement de leur quartier se déverse dans la nature, à proximité du nouveau groupement scolaire, avec les risques encourus d'épidémies dans ce coin dépourvu de nombreuses commodités. 
Des élus locaux ont, par ailleurs, fait un réquisitoire acerbe à l'encontre des caves des hôpitaux de la wilaya, notamment celui de Saïd-Mejdoub, dont l'état est alarmant. 
Des eaux usées s'accumulent dans les caves de cet établissement hospitalier dont les visiteurs sont constamment agressés par une armée de moustiques. Une situation qui accentue davantage la dégradation de cet hôpital qui se trouve déjà dans un piteux état. Le phénomène des caves regorgeant d’eaux usées et dégageant des odeurs nauséabondes touche également la cité 312 logts à Meridja, dans la commune d'El Milia, des cités dans les communes de Sidi Abdelaziz,et de Emir Abdelkader. Des terrains propices pour la prolifération des maladies diverses dans une wilaya dont la couverture sanitaire demeure en deçà des attentes de la population locale. Il convient de souligner, en outre, que de nombreux rejets des réseaux d’assainissement se déversent dans les oueds de Boussiaba et Oued Kebir dans la région d'El Milia, Oued Nil et Oued-Bouhedid et Djemaâ Benhebibi, sachant que ces oueds constituent une source non négligeable pour l'irrigation des terres agricoles avec tous les risques encourus sur la santé des citoyens. Une situation qui interpelle les services de l'hydraulique pour une meilleure prise en charge de ce problème qui a des répercussions directes sur la vie des citoyens. 
Le directeur de l’hydraulique, Mohamed Keciba a affirmé, en répondant aux questions des membres de l’APW qu’une étude est en cours pour la réalisation de 
40 kilomètres de conduite pour la prise en charge des rejets des eaux usées des communes de Chekfa, Sidi Abdelaziz, Kennar, Émir Abdelkader et Taher pour la protection de la zone côtière.

14 000 postes d’emploi créés par l’Ansej
Les pouvoirs publics ont mis en place à la fin des années 90 des dispositifs pour la résorption du chômage d' une partie de la population algérienne, notamment la frange juvénile, dont entre autres, l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac), l'Agence nationale de la gestion des microcrédits (Angem). En effet, à Jijel, depuis sa création, l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes a réussi à lancer 5 955 micro-entreprises génératrices de 14 907 postes d'emploi dans différents secteurs d'activité, affirme le directeur de l'emploi Driss Hemime. Le même responsable a ajouté, lors de la 4e session de l'assemblée populaire de wilaya tenue jeudi dernier et consacrée à l'emploi et à l'environnement, que le secteur des services vient en pole position en nombre de micro-entreprises créées (2 625), totalisant 5 759 emplois soit un taux de 44,08 % de l'ensemble des micro-entreprises créées, suivi par la pêche et l'agriculture avec 1 032 micro-entreprises génératrices de 2 329 postes d'emploi avec un taux de 17,32 %, et le BTHP avec 720 micro-entreprises pour 2 430 postes de travail, soit un taux de 16,49 %. 
Ce qui reflète la tendance dominante du secteur des services. Driss Hemime a souligné, par ailleurs, que le montant d'investissement de l'ensemble des micro-entreprises créées est de 1 600 milliards de centimes. Ce qui traduit les efforts consentis par les pouvoirs publics pour la résorption du chômage dans le cadre de ce dispositif ciblant les jeunes chômeurs. 
S'agissant des profils des jeunes qui ont bénéficié des dispositifs, le même responsable a précisé que les détenteurs d'une attestation d'une formation qualifiante viennent en première position, avec 2 596 promoteurs soit un taux de 43%, suivis par les diplômés de la formation professionnelle totalisant 1 661 bénéficiaires soit un taux de 
28 %, en troisième position les sans qualifications avec 1 091 micro-entreprises soit un taux de 18 % alors que les universitaires ont réalisé 607 projets soit un taux de 10 %. Il a révélé également que le sexe masculin domine en nombre de promoteurs (5 463) alors que celui de la gente féminine n'a pas dépassé 492 micro-entreprises réalisées. Un chiffre qui signifie que les femmes sont réticentes vis-à-vis de ce dispositif qui a tout de même contribué à résorber un nombre non négligeable des jeunes chômeurs dont plusieurs ont du mal à se débarrasser de l'esprit de l'assistanat en cette conjoncture économique de plus en plus difficile.
Bouhali Mohammed Cherif

Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. BMS Des averses orageuses vendredi et samedi sur plusieurs wilayas du pays

  2. Intempéries Quatre personnes secourues à Tizi-Ouzou

  3. Air Algérie annonce la suspension de ses vols à destination de la Jordanie et du Liban

  4. Sfisef (Sidi-Bel-Abbès) Lumière sur l’assassinat des 3 taxieurs retrouvés enterrés dans une ferme

  5. Trafic de drogue Un réseau tombe à Oran

  6. CNR Les retraités appelés à utiliser la technique de reconnaissance faciale via "Takaoudi"

Placeholder