Après une accalmie de
plus d’une année, l’Union de wilaya de l’UGTA replonge dans la
contestation et le différend avec le secrétaire général, M.Zoheir
Boussaha, qui fait face à une fronde menée par les responsables
syndicaux de l’Union locale ouest.
En effet, MM. Arafa Abdelwahab et Bilami accusent le secrétaire général de l’Union de wilaya de l’absence de concertations avec les structures du syndicat. Selon ses détracteurs, le secrétaire actuel de l’UW aurait usé dans la division en créant des instances parallèles, ce qui n’a pas été sans conséquences sur les syndicalistes qui se sont livrés à de véritables bagarres rangées. Ces accusations ont été portées lors d’une conférence de presse tenue la semaine dernière. Le principal mis en cause serait en pleine préparation de la participation de la wilaya de Constantine pour la tenue du congrès de la centrale syndicale prévu entre le 21 et le 23 juin courant, après lequel une conférence de wilaya sera organisée. 15 délégués ont été choisis donc par le secrétaire de wilaya pour représenter la ville des Ponts, sans aucune concertation de l’avis de ses détracteurs, alors que le règlement intérieur de l’UGTA stipule que le choix des délégués est du ressort des unions locales seules habilitées à désigner les représentants. M. Zoheir Boussaha a estimé pour sa part que ces ex-responsables n’ont pas le droit de parler au nom de l’Union locale ouest, car seul le responsable de la commission de préparation du congrès de l’UL est investi de cette prérogative.
Par ailleurs, le nouveau SG de wilaya Zoheir Boussaha, chargé par Abdelmadjid Sidi Saïd de toutes les instances et structures syndicales de la wilaya de Constantine en 2018, est vu d’un mauvais œil ces derniers temps et notamment depuis le mouvement populaire du 22 février car «trop absent» sur la scène constantinoise, estiment les syndicalistes. Aucune participation de l’instance au mouvement, ni aux différentes marches organisées chaque vendredi, et encore moins, pas de réaction concernant un éventuel soutien ou non au patron de la syndicale contesté. Si l’actuel locataire de la maison des syndicats Abdelhaq-Benhamouda opte pour le « wait and see », plusieurs syndicalistes et surtout ceux qui s’estiment injustement lésés par la centrale, trouveront ainsi l’occasion pour mener une revanche. Il s’agit de ceux qui avaient écopé de décisions d’exclusion, à l’instar de Bouarour Abdelmadjid, représentant l'union locale centre et chargé de l’organique au niveau de l’ancien bureau de Constantine, pour ne citer que celui-ci. Pour les syndicalistes frondeurs, il est temps de se mobiliser, comme est le cas ailleurs dans d’autres Unions de wilaya dont celle de Tizi Ouzou par exemple. «L’enjeu n’est plus d’obtenir le départ de l’actuel secrétaire général de l’UGTA, puisque celui-ci avait déclaré qu’il ne se représentera pas pour un nouveau mandat. mais la décision, prise à huis clos, d’avancer la date de l’organisation du 13e congrès de la centrale fait craindre une manœuvre pour maintenir la même direction», précise-t-on.
Ilhem Tir
En effet, MM. Arafa Abdelwahab et Bilami accusent le secrétaire général de l’Union de wilaya de l’absence de concertations avec les structures du syndicat. Selon ses détracteurs, le secrétaire actuel de l’UW aurait usé dans la division en créant des instances parallèles, ce qui n’a pas été sans conséquences sur les syndicalistes qui se sont livrés à de véritables bagarres rangées. Ces accusations ont été portées lors d’une conférence de presse tenue la semaine dernière. Le principal mis en cause serait en pleine préparation de la participation de la wilaya de Constantine pour la tenue du congrès de la centrale syndicale prévu entre le 21 et le 23 juin courant, après lequel une conférence de wilaya sera organisée. 15 délégués ont été choisis donc par le secrétaire de wilaya pour représenter la ville des Ponts, sans aucune concertation de l’avis de ses détracteurs, alors que le règlement intérieur de l’UGTA stipule que le choix des délégués est du ressort des unions locales seules habilitées à désigner les représentants. M. Zoheir Boussaha a estimé pour sa part que ces ex-responsables n’ont pas le droit de parler au nom de l’Union locale ouest, car seul le responsable de la commission de préparation du congrès de l’UL est investi de cette prérogative.
Par ailleurs, le nouveau SG de wilaya Zoheir Boussaha, chargé par Abdelmadjid Sidi Saïd de toutes les instances et structures syndicales de la wilaya de Constantine en 2018, est vu d’un mauvais œil ces derniers temps et notamment depuis le mouvement populaire du 22 février car «trop absent» sur la scène constantinoise, estiment les syndicalistes. Aucune participation de l’instance au mouvement, ni aux différentes marches organisées chaque vendredi, et encore moins, pas de réaction concernant un éventuel soutien ou non au patron de la syndicale contesté. Si l’actuel locataire de la maison des syndicats Abdelhaq-Benhamouda opte pour le « wait and see », plusieurs syndicalistes et surtout ceux qui s’estiment injustement lésés par la centrale, trouveront ainsi l’occasion pour mener une revanche. Il s’agit de ceux qui avaient écopé de décisions d’exclusion, à l’instar de Bouarour Abdelmadjid, représentant l'union locale centre et chargé de l’organique au niveau de l’ancien bureau de Constantine, pour ne citer que celui-ci. Pour les syndicalistes frondeurs, il est temps de se mobiliser, comme est le cas ailleurs dans d’autres Unions de wilaya dont celle de Tizi Ouzou par exemple. «L’enjeu n’est plus d’obtenir le départ de l’actuel secrétaire général de l’UGTA, puisque celui-ci avait déclaré qu’il ne se représentera pas pour un nouveau mandat. mais la décision, prise à huis clos, d’avancer la date de l’organisation du 13e congrès de la centrale fait craindre une manœuvre pour maintenir la même direction», précise-t-on.
Ilhem Tir