Lors de sa visite dans la wilaya de Tlemcen, il y a plus de deux ans, l’ancien ministre des travaux publics et des transports avait insisté sur les délais de réalisation et a particulièrement mis l’accent sur le tronçon qui doit relier le port de Ghazaouet à l’entrée de l’autoroute Est-Ouest.
Cette jonction était devenue indispensable eu égard à l’activité portuaire au niveau des échanges commerciaux de cette plateforme maritime de la méditerranée occidentale.
Pour rappel, une première tranche de 13 km est en voie d’achèvement, dans un délai maximal de trois mois. Durant la réalisation de la première tranche, il y a eu des retards divers imputés aux bureaux d’études.
Cependant, malgré ces difficultés, celle-ci a été réalisée sauf qu’à l’heure actuelle, le projet pour la deuxième tranche n’a pas vu encore le jour. L’axe routier, qui s’étale sur 13 km, s’achève au niveau d’un terrain vague et, donc, inexploitable.
Donc, à défaut d’engager des travaux de la deuxième tranche, il serait peut-être utile de désengager la RN 98 par un dédoublement à partir de Khouriba au poste 35, selon un chef d’entreprise qui connaît les différents problèmes qui se posent à l’ensemble du réseau au niveau du territoire de la wilaya de Tlemcen.
La liaison par autoroute Ghazaouet-Tlemcen sera d’un apport économique de très haute importance. Ce sera aussi un plus pour les échanges maritimes, entre l’Algérie et la péninsule ibérique.
Pour les opérateurs économiques, ce projet n’est plus une simple priorité mais une urgence. Certains projets stratégiques ont pu être réalisés par des entreprises algériennes, et en ces moments de crise financière, l’implication des compétences nationales se justifie pleinement.
Aussi, la visite du ministre des travaux publics et des transports, aujourd’hui dans la wilaya de Tlemcen, est une opportunité pour relancer les différents projets qui connaissent des difficultés.
M. Zenasni
