Hier matin, des citoyens venus de différentes localités de cette commune totalisant une population estimée à 8 000 habitants environ, ont fermé le porte du siège de cette mairie en empêchant les élus et les fonctionnaires l’accès à leurs bureaux pour réclamer la présence des autorités locales en vue de leur exposer leurs doléances à savoir l’eau potable qui est une produit rarissime depuis plus de 10 jours. Les robinets sont à sec depuis plus de 15 jours, nous a affirmé un habitant de cette commune, ajoutant que l’alimentation en eau potable est un vrai calvaire depuis plusieurs jours. Il a ajouté qu’en dépit des promesses du président de l’Assemblée populaire communale, la situation n’a pas changé d’un iota. A défaut de l’eau des robinets, les habitants sont contraints de s’approvisionner en l’eau des sources avec les risques encourus, faute du contrôle des services d’hygiène. Une situation qui perdure depuis plus d’un mois. Il convient de souligner que le projet qui a été prévu d’alimenter cette commune à partir du barrage de Tabelout a été reporté aux calendes grecques faute d’argent, selon une source proche de l’Algérienne des eaux. Notons enfin que le siège de mairie a été rouvert dans l’après-midi suite à l’intervention des autorités locales qui se sont engagées à prendre en charge ce problème.
Bouhali Mohammed Cherif
CITÉ 100 LOGEMENTS DU SOUK (CHEKFA)
Une cité livrée à elle-même
Le cadre de vie des habitants de la cité 100 logements du quartier
Souk relevant de la commune de Chekfa connaît une perpétuelle
dégradation.
Réalisée au début des années 1980, cette cité n'a jamais bénéficié des
travaux de réfection ces dix dernières années contrairement aux autres
cités dont certaines ont été réhabilitées à plusieurs reprises, selon un
groupe de locataires. Lors de notre passage dans ce quartier longeant la
brigade de la Gendarmerie nationale nous avons été désagréablement
surpris par l'état déplorable des lieux : trottoirs défoncés, des vides
sanitaires dégageant des odeurs nauséabondes, un réseau d'assainissement
qui déverse dans le vide sanitaire d'un bloc de logements. Des habitants
avec lesquels nous nous sommes entretenus pointent du doigt les services
de l'Office de promotion et de gestion immobilière quant à l'état
d’abandon de leur cité : des infiltrations des eaux lors de chutes de
pluie, façades délabrées des blocs, des murs fissurés. Pour leur part,
les jeunes de cette cité réclament la réalisation d'une aire de jeux
pour leur épanouissement. Il faut souligner que des quartiers ou de
nombreuses constructions illicites dans certaines communes de la wilaya,
ont bénéficié d’opérations d'aménagement et de travaux de réhabilitation
ces dix dernières années alors que cette cité est dans un état
d'abandon. Face à cette situation jugée difficile, les habitants
interpellent les services de l'Office de promotion et de gestion
immobilière pour la prise en charge des doléances liées à leur vécu
quotidien morose.
B. M. C.