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Les nouveaux pôles d’habitation à Oran Le casse-tête des transports publics modernes

La succession de création de pôles d’habitations toujours plus éloignés du centre-ville d’Oran, si elle répond aux besoins  de faire face à la demande de logements, sans cesse croissante, pose de manière grave la question du transport public et de son développement.
Que ce soit vers la commune de Messerghine ou bien vers la zone de Belgaïd, ce sont aujourd’hui des milliers de familles qui sont installées loin de la ville d’Oran, loin des centres décisionnels et des administrations. 
Et par conséquent, ce sont autant de personnes qui auront besoin de se déplacer quotidiennement, avec les difficultés que cela pose pour trouver un moyen de transport correct et pas faramineux pour le porte-monnaie. A l’image des centres commerciaux, supérettes et les organismes comme la Seor les P&T qui ont investi pour assurer ces services dans les nouvelles cités, le transport avec sa nouvelle organisation reste à la traîne. 
Les difficultés financières font que de métro il n’y en aura pas et les extensions du tramway restent programmées mais pour quand ? Donc, il reste les bus souvent déplorables, sans respect des passagers, de la rotation, Au final, le seul espoir est venu de la société publique ETO, du contrat avec  Tahkout, pour répondre  un peu plus aux besoins du transport de la population. Entre un redéploiement et une augmentation du prix du ticket pour l’ETO qui est passé à 30 DA sur certaines lignes, les habitants éloignés attendent beaucoup, eux qui subissent le diktat des transporteurs privés. Ainsi, que ce soit pour les zones d’Oued Tlelat, Gdyel, Boutlelis, l’ETO va s’engager à créer de nouvelles lignes. 
Celles-ci sont attendues avec impatience mais le meilleur moyen rapide d’assurer le transport de milliers de personnes chaque jour reste le train de banlieue comme dans toutes les grandes villes du monde.
F. M.

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