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Rubrique Régions

UNIVERSITÉ DE BOUMERDÈS Le conflit sur l’inscription au master perdure

Mardi, les entrées de trois facultés de l’Université M’hamed- Bougara de Boumerdès (UMBB 5 facultés et un institut) étaient bloquées pas des petits groupes d’étudiants comptant entre une dizaine ou une trentaine d’individus. Cela dure depuis le 29 septembre.
La majorité de la masse estudiantine qui dépasse les 30 000 étudiants éprouvait des difficultés à rejoindre les amphithéâtres. Les manifestants réitèrent les mêmes revendications principalement les corrections concernant les inscriptions au master. Certains n’hésitent pas à réclamer la révision à la baisse des moyennes exigées pour l’admission. Les arguments ne manquent pas. «Durant l’année universitaire 2014-2015, l’Université de Boumerdès a été perturbée par des grèves, cela s’est répercuté négativement sur nos résultats. Ce n’est pas de notre faute. L’année passée, des candidats ont été admis avec 7 sur 20, cette année on exige un minimum de 10», nous dira un manifestant qui obstrue, avec son groupe, l’entrée de la Faculté des sciences de l’ingénieur. D’autres nous ont affirmé que l’administration refuse d’afficher les résultats. Des protestataires remettent en cause le fonctionnement de la plateforme numérique, source, selon eux, de beaucoup d’erreurs. Sadaoui n’est pas acquis à cette démarche d’obstruction, lui qui a eu ses 3 moyennes annuelles et ses 180 points de crédit mais qui a vu son dossier d’inscription rejeté par le système informatique : «J’ai exposé mon cas aux responsables lesquels m’ont demandé un dossier. J’ai déposé mon recours et j’attends. Je n’ai pas l’intention de céder sur mes droits mais je dois les réclamer dans un cadre organisé.» «Empêcher les autres de travailler est illégal», protestent deux jeunes filles interdites d’entrer à la Faculté des sciences de l’ingénieur. Des étudiants fustigent des organisations estudiantines qui poussent, d’après eux, au pourrissement : «Les responsables de ces organisations travaillent pour leurs propres intérêts. Cette impasse les arrange.» «Le master n’est pas un problème et une petite minorité en a fait un grand problème », constate amèrement le professeur Abdelhakim Bentellis, recteur de l’UMBB, qui nous a montré, par ailleurs, une pétition signée par près de 800 candidats au master qui dénoncent l’occupation des entrées des facultés. Sur sa lancée, le recteur nous a assuré que «tous les cas de réclamation ont été pris en considération et que 80% ont été résolus. De plus, l’affichage a été général ». Selon lui, il n’est pas question pour son administration de demander aux enseignants de revoir les notes à la hausse. «C’est leur droit de refuser. Il y va de leur dignité.»
Abachi L.

 

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