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Rubrique Régions

Sidi-Bel-Abbès Le train des ouvriers ne siffle plus

Des ouvriers usagers du train qui prenait le départ de Sidi-Bel-Abbès à 5h30 pour arriver à 6h40 à Oran où ils travaillent, ont, dans la journée du mardi, manifesté leur préoccupation par le biais d’une pétition comportant des dizaines de signatures. En effet, ces ouvriers qui ont dernièrement vu l’arrêt de la rotation de ce train qu’ils appellent «le train des ouvriers», demandent à ce qu’il soit remis en service. D’après eux, ce train des ouvriers qui prenait le départ de Sidi-Bel-Abbès à 5h30 tous les jours leur rendait un grand service avec cet horaire-là. Ils arrivaient à l’heure à leur poste de travail. A leur grand étonnement, celui-ci a cessé ses rotations. Les ouvriers doivent attendre vers 7h30 le train en provenance de Tlemcen pour prendre le départ vers Oran où ils arrivent toujours en retard à leur poste car d’après eux, l’horaire du train en provenance de Tlemcen n’est pas respecté. Nous prenons le «train des ouvriers» depuis des décennies et même s’il part de Sidi-Bel-Abbès avec un peu de retard, nous sommes sûrs d’arriver bien avant l’heure à Oran. Nous demandons, disent-ils, le rétablissement du premier horaire soit le départ de Sidi-Bel-Abbès à 5h30 et la remise en service du «train des ouvriers» qui, très tôt le matin, était déjà en gare pour nous acheminer vers Oran, car le nouvel horaire nous pénalise fortement auprès de nos employeurs.

Journée mondiale de défense et de promotion des droits de l’enfant
1 131 enfants victimes recensés en 2018

A l’occasion de la journée mondiale de la Défense et de Promotion des droits de l’enfant coïncidant avec le 21 novembre, la police a rendu public le bilan de ses activités pour protéger l’enfant. Il en ressort que quelque 72 mineurs ont été en danger moral, 64 autres victimes de violence et 85 ont été impliqués dans des affaires de droit commun en 2018. Devant ces chiffres, la Sûreté a organisé à cette occasion des portes ouvertes sur la brigade de la protection des enfants et des journées de sensibilisation au niveau des établissements scolaires pour protéger l’enfant contre les dangers qui peuvent le guetter. De son côté, la Direction de la santé a, elle aussi, fait son bilan, évoquant que quelque 995 enfants et adolescents ont été victimes de violences physique et sexuelle dans les milieux familial, voisin et scolaire en 2018. Les victimes ont été prises en charge par des établissements de santé publique.
A. M.
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