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Rubrique Régions

RELIZANE Les espaces verts à l'abandon à Semmar

La ville de Semmar dispose d’un bon nombre d’espaces verts à l’abandon. Négligés, envahis par les détritus et se dégradant de plus en plus, ces espaces, censés être un lieu de détente «parsemés» de plantes et d’arbres ornementaux et de mobilier urbain, tels que les bancs publics, sont transformés en terrains vagues, sans âmes, ni aucun attrait.
Dans presque tous les quartiers de la ville, on trouve des surfaces dénudées et désagréables à voir.
Cette situation a fini par donner des idées à certaines personnes qui, voyant ces espaces vides et négligés, ont profité pour les squatter. C’est le cas de la surface située au quartier des Martyrs 1, transformée en aire de stationnement d'engins en tous genres (tracteurs, camions, bennes, pelleteuses,...).
Dans ce même quartier, il existe un large espace vert «enserré» entre les locaux commerciaux et le quartier dit Les bâtiments. Celui-ci ressemble à un champ de bataille tant des amas de pierres, d’objets hétéroclites et de détritus s’y entassent.
Le plus déplorable, c’est que ce genre d’espaces négligés et voués à l’abandon se comptent par dizaines dans ce quartier populeux, notamment à ses alentours. «La ville de Semmar a besoin d'un véritable plan d'embellissement et de modernisation. Les espaces verts ne sont pas équipés du strict nécessaire pour permettre aux résidents d'avoir un espace de détente, d'évasion et de verdure. Disposer d'un espace vert pourvu de tout et respirant la verdure est essentiel dans la vie de tous les jours. Nos jeunes, nos retraités et nos enfants n'ont pas où aller. Nos jeunes se prélassent dans des cafés blasés, des lieux clos sans attrait. Nos enfants jouent dans des tas de terrains vagues alors qu’ils méritent qu'on leur aménage des aires de jeux ! Dans toute la ville susmentionnée, il n'y a pas la moindre aire de jeux pour les enfants. C'est grave !
Les terrains des sports de proximité brillent par leur absence. Le mobilier urbain manque cruellement aussi», déplore un habitant de la dite ville sus-évoquée.
A. Rahmane

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