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Rubrique Régions

Vente sur la Voie publique à Relizane Les limites d’une campagne

Depuis un mois, voire plus, les services de la Direction du commerce multiplient les mises en garde contre la consommation de denrées alimentaires périssables vendues sur la voie publique. Mais, la question que l’on se pose à ce propos : est-ce vraiment suffisant de lutter contre ces pratiques commerciales illicites par le biais d’un message envoyé au consommateur ? 
Certainement pas. Certes, la campagne lancée par les services concernés s’inscrit dans un souci de sensibilisation du citoyen contre un phénomène qui a pris, depuis des années, des proportions alarmantes. Un véritable danger qui guette la santé publique. Et dans cette affaire, le consommateur a, sans nul doute, sa part de responsabilité. Si ces vendeurs de denrées alimentaires, périssables surtout, ont réussi à squatter la voie publique, c’est aussi à cause d’un consommateur qui accepte de s’approvisionner en ces endroits, sans même se rendre compte de la date de péremption des produits vendus. 
C’est une question de civisme, a tenu à marteler un membre d’une association locale de défense du consommateur. Et d’ajouter que la responsabilité, de toute manière, reste partagée. Elle est aussi et surtout celle des services concernés, appelés à sévir contre un problème qui ne cesse d’ailleurs de les discréditer. Et en menant, aujourd’hui, cette campagne, le ministère du Commerce cherche surtout une crédibilité vis-à-vis du consommateur. Ce dernier paye, souvent seul, les pots cassés d’un laxisme et d’un laisser-aller qui ne date pas d’aujourd’hui. Chaque saison estivale apporte son lot de maladies liées à des intoxications alimentaires. Logique de cette vente, en plein air, des produits alimentaires périssables ! Tout se vend sur les trottoirs de nos villes. Et Relizane ne peut faire l’exception. Dans notre ville de l’Antique Mina, à l’instar d’autres grandes villes, la situation est loin d’être reluisante. De la sardine, à la viande, blanche et rouge, aux marques «douteuses» de jus, en passant par le pain, la liste des produits alimentaires vendus, dans des conditions d’hygiène condamnables, prend chaque jour de l’altitude ! 
Les quelques «opérations coup-de-poing», menées par les services de police, ne peuvent suffire pour éradiquer définitivement ce mal. C’est un travail de longue haleine qui s’impose, dans cette lutte acharnée contre les vendeurs à la sauvette, qui ne semblent reculer devant rien pour aller au bout de leur sordide logique ! Bref, que chacun assume ses responsabilités, y compris le citoyen, appelé, à faire preuve de civisme, de beaucoup de civisme. Il est temps qu’il apprenne à se défendre contre ces dangers ambulants.
A. Rahmane

 

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