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Rubrique Régions

Poisson lièvre Les marins-pêcheurs de Tipasa appellent à la vigilance

C'est à la fin du mois de janvier 2020 qu’un petit métier de 4.80 mètres avait pêché un poisson de type rare, sur la côte de Tipasa ; il s’agissait du «poisson lièvre» que des marins de Damous avaient remonté dans leurs filets.
M’hamed, pêcheur nous révèle «ce poisson lièvre, qui est effectivement une espèce toxique, est connu et a été repéré par les marins pêcheurs puis remis aux autorités halieutiques compétentes». Des responsables de ce secteur, nous ont appris que «suite à cette découverte, un mécanisme d’alerte et d’information a été déclenché, afin que les consommateurs évitent ce type de poisson». Rappelons que le Centre de recherche et de développement de la pêche (CNRDPA) de Bou Ismaïl, avait étudié dans un passé récent des poissons lièvres capturés à El Kala et El Marsa. Ils estiment que les études menées sur ce type de poisson, sont rassurantes, «aucun danger n’a été signalé».
Pour sa part, un résident de la ville côtière de Damous, s’étonne qu’il y ait une campagne d'une telle ampleur, sachant que ce produit «connu et identifié par les marins pêcheurs, au-delà des cas recensés en Méditerranée occidentale, au Liban,en Syrie, en Turquie et en Grèce, n’a pas encore affecté notre région. Il n'y a donc pas lieu de s’en inquiéter».
Un autre spécialiste du secteur, nous indiquera que «ce poisson qui est déjà repéré, est gris tacheté, possède un ventre qui gonfle comme un ballon et un bec semblable à celui des perroquets et peut mesurer jusqu’à 1,10 mètre», notre interlocuteur ajoutera que «le poisson lièvre contient dans sa peau et ses viscères de la tetrodotoxine, une neurotoxine mortelle présente dans les bactéries des fonds des mers que le poisson lièvre ingère dans sa nourriture». Ainsi, selon ces spécialistes, consommer du «poisson lièvre» s’avère très dangereux, voire mortel dans certains cas. Ces mêmes experts diront en outre «on ne sait pas comment bloquer sa reproduction. Les poissons sont transportés par les courants et se dispersent sur des centaines de kilomètres et disposent d'une capacité d’adaptation aux températures fraîches de la Méditerranée. Combattre la prolifération d’œufs et larves n'est pas une mince affaire», explique ce spécialiste, en précisant «c’est pourquoi, l’accent est mis sur la vigilance des marins et notamment le rôle important des cellules de veille.»
Houari Larbi

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