L’état des routes se détériore. A Guelma aussi à Belkhier et Boumahra. A Khezaras, Nechmaya… et à Oued Zenati, les routes de certains quartiers, sont très dégradées. Autre point noir : la très grande lenteur pour l'engagement de l'opération de la remise en état de la voirie après travaux.
Des chaussées de certains quartiers du centre-ville de Guelma sont devenues impraticables après les averses de pluies qu’a connues la région ces dernières semaines. La circulation en a été perturbée. Bref, les routes de Guelma sont mal entretenues. En témoigne le réseau routier du centre-ville qui est par endroits, préoccupant. Y compris sur des axes extrêmement fréquentés comme le tronçon du boulevard du 19-Juin, près des mosquées Ennour, et Bilal, les cités Emir Abdelkader, les frères Rahabi,... et les alentours du boulevard Souidani-Boudjemaâ. Et même lorsque des travaux sont engagés, les services concernés optent pour un revêtement en gravillons très inconfortable. Pourtant, ces axes routiers reçoivent des centaines de véhicules/jour. A cela, s’ajoutent les désagréments provoqués par les «dos-d'âne anarchiques », implantés le plus souvent horsnormes et sans autorisation préalable. Ces ralentisseurs sont-ils illégaux ? C'est en tout cas ce que les automobilistes de Guelma déplorent. «La législation n’est pas toujours respectée dans l’élaboration des ralentisseurs, qui a été très encadrée » déclare un chauffeur de taxi de la ville, estimant que les dos-d’âne sont faits pour ralentir, donc pour lutter contre les accidents. «Aujourd’hui, leur réelle utilité pose question », dénonce un automobiliste, ayant endommagé son véhicule sur un dos-d'âne qui serait non conforme aux recommandations.
Noureddine Guergour