Une cérémonie de signature des statuts de la nouvelle société de production de transformateurs de grande puissance, entrant dans le cadre du partenariat entre l’EPE Electro-industries SPA (Azazga), le Groupe Sonelgaz, et Vijai Electricals Limited de droit indien a eu lieu, hier, au siège de la Wilaya de Tizi-Ouzou.
Parrainée par le wali de Tizi-Ouzou, la cérémonie s’est déroulée en présence de M. Dassari Ramesh, P-dg de Vijai Electricals LTD, de M. Djilali Bentaha, P-dg d’Electro-industries Azazga, du représentant du Groupe Sonelgaz, M. Boussourdi ainsi que du P-dg du groupe Elec El Djazaïr.Vijai Electricals Algérie est le nom de cette nouvelle SPA de droit algérien pour un investissement estimatif de 4 666 MDA. Les parts sociales de l’entreprise sont détenues à hauteur de 40% par le partenaire indien et 45% par Electro-industries Azazga. Quant à la part revenant au Groupe Sonelgaz, elle est de 15%. La création de cette société qui sera domiciliée près d’Azazga, sur une superficie de 33 000 m2 sur un site situé à côté de l’actuelle usine ex-Enel, fait suite au protocole d'accord signé, en décembre 2017 à Alger, entre l'entreprise publique Electro-industries et le partenaire indien. Sa durée de réalisation est 22 mois. Dans leurs interventions respectives, les représentants de ce partenariat triangulaire de même que le wali de Tizi-Ouzou mettront l’accent sur la portée stratégique des plans économique et technologique de cette usine dont la production est destinée à la couverture en totalité de la demande du marché algérien et mettra fin à l’importation de ce produit. De plus, assure-t-on, dans un deuxième temps, une quantité sera consacrée pour l’exportation vers l’Afrique, le Maghreb et le Moyen-Orient.
La qualité des produits et leurs conceptions selon les normes internationales les rend compétitifs et éligibles à la conquête du marché européen, assurera l’Algérien de Vijai Electricals Limited (Inde) qui indiquera que l’usine d’Azazga sera la deuxième en Afrique, si ce n’est pas la première, puisque les transformateurs qui sont fabriqués dans la seule entreprise spécialisée en la matière et qui existe en Afrique du Sud, n’ont pas atteint la gamme de puissance envisagée par la future usine d’Azazga. On table sur un taux d’intégration très important ; il dépassera les 50% prévus au début du démarrage de la production.
Le segment formation et transfert de technologie n’est pas en reste. Le partenaire indien s’est engagé à répondre au vœu formulé dans ce sens par la partie algérienne, en s’engageant à prendre en charge la formation des personnels et à l’installation d’une cellule spécialisée en recherche développement sous la supervision des ingénieurs indiens qui assureront, dans un premier temps, le management principal de l’entreprise.
S. A. M.
