En ce mois du Ramadhan, la ville de Taher connaît une anarchie totale.
Lors de notre passage dans cette commune qui ne compte pas moins de 100 000 habitants, nous avons été désagréablement surpris par l’état des lieux déplorable qui y sévit : une armada de vendeurs à la sauvette dressent des étals de fortune sur les trottoirs, notamment le centre-ville pour vendre tout genre de marchandises.
On trouve des fruits et légumes de la sardine, de la galette, du pain exposés dans des conditions d’hygiène qui laissent à désirer face à l’absence des services de contrôle. On vend de la sardine même à une heure tardive de l’après-midi. Ces vendeurs imposent leur diktat. Une vraie «dlala» des portables qui s‘est improvisée sur la placette en face du nouveau siège de la mairie dont le premier responsable a du mal à remettre de l’ordre devant sa porte, signe de la déliquescence de l’état et ses représentants.
En dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics pour la résorption du commerce informel à travers la réalisation de trois marchés de proximité dans les quartiers de 800 logements, Zaâmouche et le centre-ville, force est de constater que Taher demeure un souk en plein air car les marchands des fruits et légumes boudent ces espaces commerciaux qui ont été réalisés à coups de milliards de centimes.
Une situation déplorable qui doit interpeller les services concernés en vue de remettre de l’ordre et de combattre le commerce informel qui cause beaucoup de désagréments aux citoyens .
B. M. C.
