La chambre d’accusation près la cour de Sétif a décidé de
placer Abdelkader Baghdous, ex-directeur de la santé de la wilaya de
Sétif et actuel directeur de ce même secteur dans la wilaya de Tlemcen,
en détention provisoire ainsi qu’un entrepreneur.
Les griefs retenus à l’encontre de ce haut cadre sont conclusion de marchés douteux, on lui reproche de même d’avoir bénéficié d’avantages non justifiés dans le domaine des marchés publics. Non-respect de la législation, abus de fonction et non-respect du cahier des charges relatif à la réalisation du centre anticancer (CAC) de Sétif sont autant de chefs d’accusation retenus. En effet, selon des sources proches du dossier, l’affaire du directeur de la santé de la wilaya à l’époque des faits et d’un des entrepreneurs ayant réalisé le CAC, concerne la passation de marchés douteux, triche dans les normes de réalisation de la structure, défaillances et irrégularités dans les procédures et même détournement d’équipements qui n’ont jamais été réceptionnés alors qu’ils étaient payés. Notons que lors de son audition auparavant par le magistrat instructeur près le tribunal de Sétif, le directeur de la santé avait été placé sous contrôle judiciaire.
Une décision qui n’a pas été au goût du procureur de la République qui avait alors introduit un appel auprès de la chambre d’accusation.
I. S.
Les griefs retenus à l’encontre de ce haut cadre sont conclusion de marchés douteux, on lui reproche de même d’avoir bénéficié d’avantages non justifiés dans le domaine des marchés publics. Non-respect de la législation, abus de fonction et non-respect du cahier des charges relatif à la réalisation du centre anticancer (CAC) de Sétif sont autant de chefs d’accusation retenus. En effet, selon des sources proches du dossier, l’affaire du directeur de la santé de la wilaya à l’époque des faits et d’un des entrepreneurs ayant réalisé le CAC, concerne la passation de marchés douteux, triche dans les normes de réalisation de la structure, défaillances et irrégularités dans les procédures et même détournement d’équipements qui n’ont jamais été réceptionnés alors qu’ils étaient payés. Notons que lors de son audition auparavant par le magistrat instructeur près le tribunal de Sétif, le directeur de la santé avait été placé sous contrôle judiciaire.
Une décision qui n’a pas été au goût du procureur de la République qui avait alors introduit un appel auprès de la chambre d’accusation.
I. S.