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Rubrique Régions

Oran «L’hospitalisation à domicile» compliquée pour traiter les cas Covid

Depuis la recrudescence des cas de Covid-19 dans la wilaya d’Oran et l’annonce de la saturation de l’hôpital En Nejma (Chtaïbo) qui était consacré aux cas positifs, de plus en plus de personnes atteintes se sont tournées vers d’autres structures sanitaires consacrées au virus en question. Seulement, au vu de la surcharge et de la pression que connaissent ces unités, les cas les moins compliqués sont invités à libérer leur lit d’hôpital et à aller se faire soigner chez eux.
Le problème, c’est que dans la majorité de ces cas une fois le patient chez lui, il présente toujours des problèmes de respiration nécessitant le recours à une bouteille d’oxygène. « Ma mère est positive au Covid depuis une semaine, jusque-là elle était hospitalisée à Aïn Turc, ce dimanche on nous a demandé de la ramener à la maison, nous a-t-on dit, son cas est moins grave que d’autres. Une fois chez nous, et face à sa détresse respiratoire, nous avons acheté la bouteille d’oxygène. Nous n’avons pas su l’utiliser ou alors il manquait on ne sait quoi et ma mère suffoquait.» C’est alors que les membres de la famille en panique ont commencé à sillonner chaque structure sanitaire pour la faire hospitaliser.
«Il n’y a pas de place, nous dit-on à chaque fois », témoigne Sarah qui s’inquiète pour sa mère. Une autre jeune fille a lancé un appel via les réseaux sociaux en publiant une vidéo où elle lance un SOS : « Pitié, svp mon père étouffe. On nous a demandé de le sortir de l’hôpital ayant d’autres cas plus graves que lui mais depuis son état s’est détérioré et là je n’ai pas les moyens pour lui acheter une bouteille d’oxygène. Svp aidez-moi .» Elle laissera son numéro de téléphone pour toute âme charitable qui voudra la lui offrir.
Un homme a également lancé un appel pour sa tante et son mari, précisant que tous deux ont été vaccinés et ont été atteints du virus. Après une hospitalisation de quelques jours, ils ont été invités à poursuivre leurs soins chez eux. «Ma tante se sent un peu mieux mais pour son mari, c’est plus compliqué et on n’arrive pas à bien s’en occuper, nous ne sommes pas qualifiés. Svp si vous connaissez une structure de santé qui puisse l’accueillir faites-moi signe.» Une association avait mis au début de la hausse des Covid à la disposition de toute personne désirant emprunter gratuitement une bouteille d’oxygène. Seulement, nous dit-on, «à peine récupérée d’un patient aussitôt elle a déjà un preneur, avec liste d’attente, malheureusement on ne peut pas aider tout le monde».
Pendant que des pages partagent des numéros de téléphone pour acquérir des bouteilles d’oxygène pour les particuliers, l’hôpital En Nedjma est, quant à lui, en manque d’oxygène. Même s’il est souvent approvisionné la demande étant forte la consommation l’est doublement.
D’autres unités de soins consacrées aux cas Covid commencent également à se plaindre du manque de places mais aussi d’oxygène. Pendant ce temps, l’inconscience citoyenne continue, alors que la situation semble aller vers davantage de complications…
Amel Bentolba

Consultations vétérinaires sur... Facebook

Cette année, à défaut de demander conseil à son boucher ou au type qui vient égorger son mouton, beaucoup d’Oranais ont eu recours à des pages « de vétérinaires » créées sur les réseaux sociaux.
Photo à l’appui suivie de phrases telles que «est-ce que je peux consommer ce foie malgré la présence de cet abcès ?», ou encore «en nettoyant les abats de mon mouton j’ai trouvé ces morceaux qui ressemblent à des vers, je nettoie et je les consomme ?» Il y a même ceux qui, avant même le jour de l’Aïd, ont remarqué que leur mouton n’était pas en forme et ont posé des questions aux internautes et autres se présentant comme vétérinaires. «Je viens de remarquer que mon mouton a soudain un gros abcès au niveau du cou, on pourra l’égorger et le consommer sans crainte ?» Un autre affolé demande de l’aide : «Les yeux de mon mouton sont gonflés, que
dois-je faire ?» Et bien d’autres questions et craintes avec toujours des photos pour avoir des avis plus ou moins clairs. Les réponses viennent tout d’abord des internautes qui réagissent «par expérience», affirmant savoir distinguer le bon et le mauvais à consommer. Puis des commentaires les orientent vers des pages comme celle des «Vétérinaires algériens». Là, les réponses sont souvent appuyées par des explications claires et scientifiques sur certains cas. «Il s’agit d’un kyste hydatique parage de région, retirez la partie où il y a le kyste et si ce dernier est trop profond alors il faudra tout jeter.» Les internautes évoquent souvent la présence (photo à l’appui) de plusieurs boules, kystes recouvrant tout le foie, mais également la présence de kystes (boule d’eau) assez gros s’accrochant aux abats et autres parties du mouton. Dans certains cas, les vétérinaires via les réseaux ont vivement conseillé d’aller en urgence chez les vétérinaires, comme dans le cas du mouton dont les yeux gonflaient. Mais souvent les concernés se disent dans l’incapacité de transporter à nouveau le mouton et chercher un vétérinaire la veille du sacrifice, préférant jeter les parties douteuses. Des échanges virtuels qui ont été utiles pour beaucoup, et surtout rassurants pour le concerné qui ne se sent pas seul et désemparé lorsqu’il a un doute sur son mouton. Ce type de pages sont souvent d’une grande aide et parviennent à rassurer et à conseiller l’intéressé et lui éviter des maladies et ou de jeter ce qui est consommable.
A. B.

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