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Rubrique Régions

Aïn Defla Mise en œuvre d'un plan pour compenser le déficit en pluviométrie

La wilaya de Aïn Defla a réalisé, durant les dernières années, d'importantes avancées dans le domaine de la production agricole, principalement le maraîchage, avec la culture de la pomme de terre et surtout des céréales.
Ces progrès enregistrés sont dus à la disponibilité d'importantes superficies de terres fertiles qui représentent plus de la moitié du territoire de la wilaya, qui est de quelque 454 000 km2. Des terres situées sur les rives du Cheliff dans sa partie haute et basse et qui constitue sa principale source en eau d'irrigation. En plus du Cheliff, Aïn Defla dispose de cinq grands barrages et d'une dizaine de retenues collinaires, barrages qui servent à fournir à l'agriculture la ressource hydrique mais aussi à alimenter en eau potable les populations de 12 communes, depuis une dizaine d'années.
Toutefois, cette saison, la région accuse un important déficit en eaux pluviales. Depuis le mois de décembre dernier à ce jour, il n'a été enregistré pratiquement pas de précipitations et le taux de remplissage actuel des barrages dépasse à peine les 45% globalement. Un déficit accentué par des températures élevées qui ont atteint presque les 30 degrés certaines semaines, selon les services concernés.
Il se trouve que les zones intermédiaires, telles celles qui sont éloignées du cours du Cheliff (communes de Boumedfaâ, El Hoceïnia, Oued-el-Djemaâ, Birbouche...) et du réseau d'irrigation, telles les zones des piémonts, au sud comme au nord, tablent uniquement sur les eaux pluviales et les agriculteurs dans ces zones sèment souvent sur des sols mal préparés, se contentant parfois de gratter la terre, ce qui engendre de fortes évaporations. Pour parer à ce déficit hydrique, les services de l'Onyd opèrent de temps à autre des lâchers à partir des barrages pour sauver des cultures, grosses consommatrices d'eau, telles que la culture de la pomme de terre.
Il reste que sur les 75 000 ha de céréaliculture, y compris le programme de multiplication des semences, seul le tiers de cette superficie (25 à 30 000 ha) a des chances de bénéficier de l'irrigation d'appoint par aspersion.
Plusieurs réunions ont été tenues avec les responsables de la DSA, de l'Onyd et de l'Association des céréaliers pour réfléchir à un plan B, au cas où le manque de précipitations perdure. En attendant, là où c'est possible, on a entamé, dès le mois de février, l'irrigation d'appoint avec les eaux sauvages (les lâchers).
Sur la base des études réalisées, la demande d'un quota estimé à 4 millions de m3 d'eau d'irrigation à partir des barrages a été introduite auprès du ministère des Ressources en eau. Cependant, le programme des attributions des quotas n’est habituellement mis en application qu'à la fin du printemps et dépendra des disponibilités de la ressource stockée. Pour l'heure, si aucune région n'est déclarée sinistrée pour cause de sécheresse, il n'en demeure pas moins que le monde agricole demeure très préoccupé par la baisse de la pluviométrie, et on considère qu'il s'agit d'une année exceptionnelle. Selon des spécialistes avertis, la nécessité d'investir davantage à l'avenir dans les capacités de stockage devient impérative.
Karim O.

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