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Séminaire international de médecine vétérinaire Pour un label du mouton d'Ouled-Djellal

Sous le thème «Filière ovine en Algérie et au Maghreb: enjeux et stratégie d'avenir», le 9e séminaire international de médecine vétérinaire a été ouvert, hier à Constantine, organisé par l'université des frères Mentouri au niveau de l'Institut des sciences vétérinaires d'El Khroub.
S’étalant sur deux jours, cette rencontre scientifique constitue un rendez-vous pour les experts et spécialistes de la santé animale venus de toute l’Algérie et des pays du Maghreb en vue d’échanger les expériences et débattre des techniques et méthodes à mettre en œuvre pour élaborer «une stratégie d'avenir permettant la promotion de cette filière en rapport direct avec la santé publique et l'économie nationale».
Selon les organisateurs, d’autres thèmes aussi importants seront débattus, tous relatifs à l’élevage ovin en Algérie et les principales difficultés auxquelles fait face la filière ovine.
De son côté, le directeur de l’institut vétérinaire, El Hacen Bererhi, a exprimé son souhait d’améliorer davantage les méthodes d’élevage pour la filière ovine, précisant qu’il faudrait établir un bilan statistique de toutes les races qui existent en Algérie ainsi que dans les pays du Maghreb et qui restent menacées.
S’exprimant sur la race du mouton d'Ouled-Djellal, le directeur a plaidé pour l’instauration du label pour cette excellente race qui est incontestablement la meilleure. Ce mouton est le plus recherché par les éleveurs à cause de son poids corporel. Il est de forme bien proportionnée, taille élevée et de couleur paille claire ou blanche. La laine couvre tout le corps jusqu'aux jarrets.
On la trouve dans les régions d’Ouled naïl, Djelfa, Sidi Aïssa, Bou Saâda, M'sila, Barika, Sétif, Aïn M'lila, et Aïn Beïda. «Cet animal intéresse tout le monde dans les temps présents, et il est nécessaire de tracer une feuille de route pour améliorer sa production de ce bovin avec des méthodes scientifiques et techniques», a encore expliqué le responsable.
A noter également que beaucoup d'experts ont fait des recherches, des centres spécialisés ont été créés un peu partout en Algérie et dans le monde dans le but de la préservation et l'amélioration de cette race Ouled-Djellal.
Par ailleurs, selon une experte marocaine qui a pris part à cette rencontre, Dr Mayssa B., l’expérience de la production animale aux pays du Mahgreb est intéressante mais non suffisante.
Le cheptel algérien compte 26 millions de têtes de bovidés, contre 20 millions au Maroc et 5 millions en Tunisie. Selon l’experte, l’agriculteur dans ces pays reste simple dans ses méthodes et ne sait pas comment se familiariser avec la technologie, pour cela «il faudrait que les institutions étatiques accompagnent techniquement les éleveurs».
Ilhem Tir

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