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Rubrique Régions

Sidi-Bel-Abbès Quand les odeurs nauséabondes envahissent le centre-ville

La ville de Sidi-Bel-Abbès vers laquelle déferlent chaque jour des centaines de personnes venues des 52 communes et même hors de ses frontières, est confrontée depuis des lustres au problème de manque de vespasiennes. Le commun des mortels se rendra compte aussitôt de ce manque avec les odeurs nauséabondes qui nous viennent des bosquets, des pelouses et cela en plein centre-ville supposé être la parure de la capitale de la Mekerra souvent visitée par les pieds-noirs venus se ressourcer. Des traces d’urine sur les murs de l’entourage des bosquets, des matières fécales à même le sol. De quoi donner la nausée. Les pelouses qui en principe doivent exhaler des senteurs agréables des fleurs, distillent des odeurs à se boucher le nez et fermer les yeux. Maintenant que le constat est fait, qui doit-on mettre au banc des accusés ? Il y a l’incivisme et la saleté chez certains citoyens d’un côté, et les vespasiennes qui font défaut de l’autre. Toute une grande ville appelée autrefois le «Petit Paris» se contente de 2 ou 3 vespasiennes. L’une à proximité de la Grande Poste, une autre en face de la Coupole. Seuls des hommes ayant un peu d’amour pour leur ville s’y rendent et lui épargnent ce spectacle désolant.
Quant aux femmes, elles doivent prendre leur mal en patience en attendant de rentrer chez elles. Les autres, ils ne se gênent pas pour se soulager en pleine rue, cachés par un arbre, un bosquet, un lieu de commerce ou une habitation laissant derrière eux les stigmates de leur incivisme et leur manque d’hygiène.
Citoyens, un peu de civisme, un peu d’amour pour notre belle ville, car la propreté de nos places et rues ne rendra que plus agréable notre cadre de vie. D’autres vespasiennes seront les bienvenues pour dissuader les incivils.
A. M.

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