Ces travaux qui ont été entamés depuis bientôt deux ans, et à l’arrêt à ce jour pour des raisons qui restent encore obscures, vont être remis sur rails a promis le wali afin que Blida retrouve son ambiance culturelle perdue.
Celui-ci s’est étonné d’ailleurs de la léthargie culturelle qui prévaut dans la ville des Roses, connue pourtant pour sa propension pour la chose culturelle et musicale notamment.
Il dira à ce propos que Blida est une ville culturelle par excellence qui a enfanté de grandes stars de la chanson algérienne à l’image de Deriassa, Seloua, Dahmane Benachour, Hadj El Mahfoud, pour ne citer que ceux-là. Dans le même sillage, il se désole de l’abandon du complexe culturel dont les travaux sont restés inachevés. Pour ce faire, il a informé qu’il a relancé un bureau d’étude afin de procéder à une «auscultation» dynamique des lieux par le biais du CTC pour confirmer si les travaux peuvent être repris, surtout que le chantier est à l’abandon depuis plusieurs décennies. Ce complexe culturel comportera une grande salle de spectacles dira le wali, qui pourra abriter des concerts de musique ou autres pièces de théâtre.
Le budget qui sera alloué à ce complexe sera puisé de celui du Palais des congrès qui a changé de vocation. Enfin, le wali annoncera qu’au niveau du ministère de la Culture, une étude est en cours concernant le lancement d’un mégaprojet culturel à Blida. Le moment opportun, il détaillera ce projet, avait-il dit à ce sujet.
M. B.
Des étudiants ferment la direction des œuvres universitaires des universités d’El-Affroun et de Blida
Des représentants des organisations estudiantines de l’université
Louici-Ali d’El-Affroun, à l’ouest du chef-lieu de wilaya, ont fermé
hier les portes de la direction des œuvres universitaires pour protester
contre l’absence d’un environnement adéquat pour les étudiants.
Cette protestation est devenue indispensable pour les membres des
organisations estudiantines surtout, disent-ils, qu’il est devenu
impossible de vivre dans les conditions qui s’y présentent soit dans le
transport, la cantine ou l’hébergement. Sur un autre plan, ils se
désolent contre l’intrusion de personnes étrangères au sein du campus
universitaire et qui commercialisent certaines choses illicites,
affirment-ils. Cet état de fait, ajoutent-ils, a laissé planer
l’insécurité dans l’enceinte de l’université.
Dans le même sillage, des étudiants de l’université Saâd-Dahleb ont
organisé une marche nocturne dans l’axe routier qui mène à Soumaâ pour
revendiquer l’amélioration des conditions dans les campus universitaires
qu’ils qualifient de catastrophiques puisque dans certaines cités, le
chauffage est quasi absent, disent-ils, sans compter les repas qui ne
répondent pas aux normes en matière de calories ainsi que l’absence
d’hygiène dans les cités.
M. B.