La commune de Taher connaît un laisser-aller total depuis plusieurs mois dans différents domaines liés au vécu quotidien de ses habitants.
Le visiteur de cette commune comptant pas moins de 90 000 habitants sera frappé par l’état impraticable des routes de nombreux quartiers de ce chef-lieu de daïra.
La route reliant le cimetière des martyrs et la cité 200 logements n’est guerre praticable même pour les piétons, a pesté un habitant du quartier de l’ancien abattoir dont les habitants sont confrontés à de nombreux problèmes liés à leur vécu quotidien.
Cet état des routes pénalise lourdement les usagers, notamment les transporteurs de voyageurs desservant les lignes urbaines qui ne cessent de tirer la sonnette d’alarme sur ces routes impraticables.
Un autre fait déplorable, les travaux de rénovation du réseau d’assainissement qui perdurent depuis plus d’une année, causant d’importants désagréments aux citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Lors de notre passage dans cette commune, nous avons également constaté le retour en force du commerce informel qui constitue le mode de gouvernance dans cette «ville» où les agents de l’Etat, tous corps confondus, sont aux abonnés absents.
En effet, une nuée de marchands des fruits et légumes squattent les trottoirs pour dresser leurs étals de fortune afin de vendre leurs marchandises dans une anarchie totale en toute impunité. En fin de journée, ils laissent leurs déchets sur place au vu et au su de tous, provoquant des odeurs nauséabondes, sources de toutes les maladies .
Il y a lieu de souligner que cette commune compte trois marchés de proximité dans les quartiers des 800 logements, Zaâmouche et le centre-ville réalisés à coups de milliards de centimes mais demeurent fermés. Pour l’anecdote, une grande dlala où on vend des portables et des objets «suspects» s’est érigée à un pas de la porte du premier magistrat de la «ville». Une «ville» otage d’une poignée d’affairistes et de rentiers qui font la pluie et le beau temps face à des élus impuissants .
Ces cercles qui ont des ramifications au sein de certaines administrations interviennent même dans l’orientation du plan de circulation en vue de fructifier leurs commerces en transgressant parfois la loi.
Un connaisseur nous cite l’existence d’un établissement classé en plein centre-ville contrairement aux lois régissant l’environnement. Celui-ci a fait l’objet de nombreuses requêtes des riverains depuis plusieurs années vainement, nous a confié notre interlocuteur.
Notons enfin, que Taher est sans chef de daïra depuis des mois.
B. M. C.
Rubrique Régions
Jijel Taher, une «ville» livrée à elle-même
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