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Rubrique Régions

Oran Un an après la mort massive des poissons d’Oum Ghellaz, le lac se porte bien

Plus d’un an après la catastrophe écologique du lac Oum Ghellaz, plan d'eau situé à l’est d’Oran près de Oued Tlélat et dans lequel des milliers de poissons ont péri en raison de la pollution, des prélèvements effectués par la Direction locale de l’environnement ont montré que le site, sa faune et sa flore se portent bien.
L’incident de la mort massive de poissons de ce lac, survenu en juin 2019, avait marqué les esprits. Après la visite de la ministre de l’Environnement de l’époque, une commission d’enquête a été constituée.
Les rejets de différentes natures ont été désignés comme cause de l’asphyxie des poissons.
«Depuis, les choses se sont améliorées», affirme la directrice locale de l’environnement, Samira Dahou, notant que la commission de wilaya pour la surveillance des rejets industriels «suit de manière rigoureuse» les unités industrielles de la région, au nombre de 43 entités.
«Nous avons adressé 13 mises en demeure à l’adresse des unités qui ne respectent pas la réglementation et qui rejettent leurs déchets en milieu naturel, dans les zones humides en l’occurrence», précise-t-elle.
Si le problème des rejets industriels semble être réglé, selon cette responsable, celui des rejets domestiques reste toujours posé en attendant la réalisation d’une station d’épuration des eaux usées (Step) à Oued Tlélat. Mme Dahou a indiqué que le choix de l’entreprise de réalisation a été déjà effectué par la Direction de l’hydraulique.
La réalisation de cette Step devrait ainsi prendre en charge les eaux usées des réseaux d’assainissement de la région, avant de les déverser dans les zones humides, à Oum Ghellaz principalement, mais aussi dans le lac Télamine.

Le lac se défend bien
La directrice de l’environnement affirme, cependant, que le lac «se porte bien» grâce à ses capacités naturelles d’autoépuration. «C’est un lac qui se défend bien», dit-elle, grâce à sa flore qui épure les eaux et assure l'oxygénation.
Une opération de capture d’alevins de carpe a été effectuée, il y a une dizaine de jours, et a révélé que cette espèce qui peuple principalement le lac s’est bien multipliée depuis la catastrophe de 2019. Les analyses de l’eau effectuées par la SEOR indiquent également que la qualité de l’eau est «vivable» malgré la pollution, révèle la même responsable.
«Les pluies enregistrées à la fin du mois de mai ont également contribué à l’amélioration de la qualité de l’eau, car la pollution s’est diluée», explique Mme Dahou.
Le lac de Oum Ghellaz abritera, cette année, la cérémonie de célébration de la Journée mondiale de l’environnement, coïncidant avec le 5 juin, sous le thème «La nature au service de l’homme».
Une deuxième opération de capture d’alevins de carpe sera organisée à cette occasion, indique la directrice de l’environnement, tout en notant que ces alevins seront relâchés dans les étangs et autres étendues d’eau des jardins publics de la wilaya, dans le but de lutter contre la prolifération des moustiques.
«La carpe se nourrit des larves du moustique», note-t-elle, rappelant que l’initiative a été mise en place grâce à un partenariat entre la Direction de l’environnement et l’Université d’Oran, avec la participation de l’association écologique marine «Barbarous», qui se chargera des opérations de capture des alevins.
APS

 

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