La cité des 178 îlots, communément appelée «El Intissar», est abandonnée à son sort, selon les riverains, qui n’arrivent toujours pas à comprendre cette situation d’exclusion.
En dépit de la précédente opération «timide» de réaménagement urbain, traduite uniquement par la réfection «bâclée» des trottoirs et des barreaudages, tout semble au point zéro et appartenir à une ère révolue : chaussées défoncées, prolifération des ordures, insectes et rats. A cela s’ajoute l’absence d’espaces verts et d’aires de loisirs pour les jeunes et les enfants, contrairement aux cités limitrophes, qui ont bénéficié de vastes opérations de rénovation.
Malgré les multiples requêtes transmises aux différents responsables locaux, rien n’a été fait pour enlever les montagnes d’immondices et lutter contre la propagation des rongeurs. Plusieurs habitants ont même signalé que des riverains ont été mordus par ces «indus occupants» en plein jour, semant la peur et obligeant les citoyens à ne plus s’aventurer à sortir la nuit.
Ils espèrent une initiative salvatrice qui mettrait fin à leur calvaire et à redorer le blason de la cité des 178 îlots.
A. Rahmane
Retour du marché anarchique à la rue Fortassa
Les habitants de la cité Fortassa se plaignent du retour du marché informel à l’origine de l’insalubrité des lieux. La place Fortassa, qui s’était débarrassée d’un des plus anciens et grands marchés anarchiques au niveau de la wilaya, voit la réinstallation de taudis ou autres abris de fortune destinés à la vente des fruits et légumes, le long d’une voie publique jouxtant la cité du Silos. Devant cette situation qui porte atteinte au cadre de vie déjà mis à mal par la présence de bovidés, de chiens errants et d’autres prédateurs tels les rats et souris, les élus annoncent la construction prochaine de deux marchés de proximité, l’un à la cité Lassasse et l’autre à la cité de Chémérik.
En attendant la réalisation de ces espaces commerciaux, les habitants continuent de subir les conséquences fâcheuses qu’engendre ce marché qui semble s’installer dans la durée.
La saison estivale qui approche à grands pas fait craindre le pire au vu de l’existence des décharges sauvages, à l’origine d’odeurs nauséabondes, de prolifération effrénée des moustiques et des maladies.
A. R.
Une bande de voleurs de cheptel démantelée à Yellel
Le phénomène du vol de cheptel prend de l'ampleur et commence à inquiéter sérieusement les éleveurs qui ne savent plus quoi faire pour se protéger, notamment ceux se trouvant dans des localités isolées où les vols sont quasi quotidiens.
Une bande de malfaiteurs composée de cinq individus a été neutralisée par la brigade de Gendarmerie nationale de Yellel, à la suite d’une information parvenue à leur service faisant état de vol de troupeaux, a-t-on appris.
Les investigations ont permis l’identification de quatre membres du groupe tandis que le cinquième est en fuite.
Présentés devant la juridiction compétente, ils ont été placés en détention provisoire pour vol de cheptel, tandis que le cinquième fait l’objet de recherche par les services de sécurité. Il est à signaler que le groupement de gendarmerie a traité six affaires similaires dernièrement et les voleurs ont pu être neutralisés.
A. R.
