Les éléments de la 2e Brigade mobile de la police judiciaire de
Berrouaghia, à Médéa, viennent de démanteler un important réseau de
trafic de psychotropes qui activait dans la région dans les milieux
juvéniles.
Cette bande, composée de 14 membres, utilisait des ordonnances falsifiées provenant d'un CHU avec le cachet d'un médecin spécialiste en psychiatrie.
Les premiers éléments de l'enquête ont permis d'épingler la personne chargée de « fournir » les ordonnances qui étaient soustraites du service psychiatrique de l'hôpital dont le nom n'a pas été mentionné dans le communiqué de la Sûreté nationale de Médéa et cachetées au moyen d'une griffe médicale volée. Ces ordonnances passaient en deuxième main pour la prescription frauduleuse qui se faisait par un chirurgien-dentiste de la ville de Berrouaghia, complice dans l'affaire, puis atterrissaient chez un pharmacien acolyte des membres de la bande qui fournissait la marchandise.
La perquisition des éléments de la police judiciaire de la cache a permis de saisir une quantité de psychotropes, près d'une cinquantaine d'ordonnances cachetées mais sans prescription, destinées à être falsifiées et un montant de 171 millions de centimes, provenant de la vente des psychotropes.
Âgés de 24 à 59 ans, les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Berrouaghia qui a ordonné l'incarcération de 11 d'entre eux pour trafic illicite de psychotropes, faux et usage de faux.
M. L.
Cette bande, composée de 14 membres, utilisait des ordonnances falsifiées provenant d'un CHU avec le cachet d'un médecin spécialiste en psychiatrie.
Les premiers éléments de l'enquête ont permis d'épingler la personne chargée de « fournir » les ordonnances qui étaient soustraites du service psychiatrique de l'hôpital dont le nom n'a pas été mentionné dans le communiqué de la Sûreté nationale de Médéa et cachetées au moyen d'une griffe médicale volée. Ces ordonnances passaient en deuxième main pour la prescription frauduleuse qui se faisait par un chirurgien-dentiste de la ville de Berrouaghia, complice dans l'affaire, puis atterrissaient chez un pharmacien acolyte des membres de la bande qui fournissait la marchandise.
La perquisition des éléments de la police judiciaire de la cache a permis de saisir une quantité de psychotropes, près d'une cinquantaine d'ordonnances cachetées mais sans prescription, destinées à être falsifiées et un montant de 171 millions de centimes, provenant de la vente des psychotropes.
Âgés de 24 à 59 ans, les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Berrouaghia qui a ordonné l'incarcération de 11 d'entre eux pour trafic illicite de psychotropes, faux et usage de faux.
M. L.