Hôpital Bachir-Mentouri d’el Milia (Jijel) Un établissement sous pression

L’hôpital Bachir-Mentouri d’El Milia, dans la wilaya de Jijel, fait face à de nombreux problèmes qui entravent son bon fonctionnement en vue d’assurer une meilleure prise en charge sanitaire pour les habitants des régions de l’est de la wilaya. 
En effet, mis en service en 1988, cet établissement hospitalier est fortement sollicité par les malades des communes limitrophes, et même des localité de wilayas de Mila. Les malades doivent faire une véritable gymnastique pour avoir un lit, faute de place à cause de la pression sur cet établissement, nous a confié un citoyen de cette commune qui compte pas moins de 100 000 habitants. Poursuivant son récit, notre interlocuteur a ajouté que des citoyens des communes et des localités de Aïn Kechra, Tamalous, Bein El Ouedane, Boudoukha, Ouldja Boubelklout dans la wilaya de Skikda, ainsi que la ville de Grarem Gouga relevant de la wilaya de Mila sont souvent prises en charge au sein de cet hôpital, qui a déjà du mal à répondre aux besoins des dix communes de la wilaya de Jijel, citant entre autres, Ouled Rabah, Sidi Maârouf, Settara et Ghebella, Ouled Yahia Khedrouche, 
El Ancer et Bourraoui Belhadef, a souligné notre interlocuteur, qui n’a pas manqué de soulever le déficit dont souffre cet établissement hospitalier, dont le manque de médecins spécialistes. 
A cet effet, on apprend qu’il ne compte qu’une seule gynécologue qui a du mal à assurer un bon fonctionnement de ce service, notamment avec le fort taux de nouveaux-nés. 
Selon certaines indiscrétions, on a appris qu’il lui est arrivé d’effectuer 22 césariennes par jour. Pour rappel, le wali a affirmé récemment que cet hôpital sera doté d’un scanner prochainement.
B. M. C.