Une explosion à l'intérieur d'un appartement situé au rez-de-chaussée d'un bloc collectif, de la cité 70 logements, route de Khenchela vers la sortie sud de la ville de Aïn Beïda, a fait 19 victimes dont 7 enfants en bas âge, souffrant de différentes blessures.
Selon le communiqué de presse qui nous a été transmis par la cellule de communication de la Protection civile, cet accident domestique s'est produit hier vers 6h47min, lorsqu'une explosion a été entendue sur plusieurs mètres à la ronde. Les causes de cette déflagration demeurent encore inconnues. Cet accident a nécessité l'intervention de l'unité principale de la Protection civile assistée par les unités secondaires de Aïn Beïda, F'kirina et Berriche.
Les victimes ont été transférées à l'EPH Dr Zerdani de Aïn Beïda. Une enquête a été ouverte par les services de la sécurité pour connaître les causes exactes de cette explosion qui n'a, heureusement, pas causé de pertes humaines.
Moussa Chtatha
Les héritiers Saâdi Houcine entament une grève de la faim
Trois familles composées d'hommes , femmes et enfants se sont regroupées devant les magasins commerciaux sis au boulevard Abbès-Laghrour, un boulevard connu communément sous le nom de Roud Essaïmine brandissant des slogans demandant l'intervention de la justice pour rouvrir un dossier et rétablir la vérité sur la propriété de ces locaux. Selon Tahar, le porte-parole, documents à la main et d'autres placardés sur un panneau au vu des passagers nous a fait cette déclaration : «Ecoutez, nous nous sommes manifestés pour demander tout simplement à la justice de rouvrir le dossier pour trancher impartialement dans notre affaire pendante à son niveau» et d'ajouter «nous sommes en possession de toutes les preuves tangibles prouvant notre propriété de ces locaux, depuis 1955 ; notre feu père exploitait son commerce dans ces magasins».
Devant ces magasins où sont également brandis des banderoles et des fanions aux couleurs nationales, un tableau présentait toute une série de notes et d'actes établis par des administrations reprenant l'histoire de cette affaire qui a poussé trois familles à agir de la sorte dans une action pacifique pour faire entendre leur cri.
Vendredi, deuxième jour de grève, les familles sont toujours là, avec la ferme décision de perdurer leur action de grève de la faim et attendent un geste des autorités judiciaires, une action salutaire pour éviter le pire à ces familles que leur dossier soit repris par la justice.
M. C.
