Après avoir célébré la fête de l’Aïd (tradition familiale oblige), plusieurs citoyens de la wilaya de Naâma ont repris leurs vacances vers les côtes (ouest-centre et est), voire même à l’étranger.
La Tunisie, par exemple, est une destination qui a séduit beaucoup d’Algériens, d’autres sans moyens ou empêchés pour d’autres raisons, mariages des proches, décès, inscriptions, etc., finissent sous la pression les jours qui restent du mois d’août.
Toujours est-il, pour beaucoup de citadins ou ruraux, c’est le retour au farniente, à l’évasion et profiter au moins pour une quinzaine de jours, même si la rentrée sociale avance à grands pas.
Rappelons que dans un passé récent, voir des familles voyager ou partir en vacances, n’était pas encore ancré chez les habitants de Naâma, mais en raison des changements climatiques et les fortes chaleurs qui sévissent dans la région durant l’été, les citoyens ont commencé à goûter aux bienfaits du repos, de la mer, ou encore à titre exceptionnel, changer de lieu de détente. La wilaya de Naâma, comme partout d’ailleurs, est touchée par une période de canicule intense ; c’est en effet, la fin de la première vingtaine dite « Smayem »( grandes canicules), qui s’est achevée le 14 août dernier, 20 jours de suffocation et d’inertie totale ; une période de fournaise devancée par une période également chaude dite «El-Ansra» qui va du 7 juillet au 24 juillet. La seconde période de Smayem qui va du 15 août au 4 septembre ne devrait pas être comme la première qui a vu des pics de température frôlant les 48°C ; puisque ses nuits appelées «Nuits vivantes» (lyali hya), connaitront une certaine fraîcheur surtout en soirée, quoique ça chauffe encore. Toutes ces estimations sont élaborées selon la chronologie ancestrale ou encore le calendrier agricole, connu chez les cultivateurs et les éleveurs de la région sous le nom de «Lamhacib ou mawassim-el-filahia».
B. Henine
