Des points noirs, des bouchons à n’en plus finir aux heures de pointe, des malfaçons constatées dans la conception de certaines voies de communication, des trottoirs exigus compliquant un peu plus un mouvement de la circulation piétonne.
Cette situation qui est à l’origine de différentes nuisances et dégrade la qualité de vie des habitants avec leur lot de stress et de perte de temps et de retombées négatives sur l’économie et l’environnement a été évoquée lors de la conférence de presse du directeur de la Sûreté de wilaya qui a invité les journalistes pour la présentation du traditionnel bilan annuel des activités des différents services de police.
Pour le premier responsable de la police et son collaborateur du service en charge de la sécurité routière, la gestion des flux automobiles et piétons au sein et à la périphérie de l'agglomération urbaine de la ville des Genêts est un véritable casse-tête. En cause, la configuration urbanistique qui complique l’intervention des agents de la circulation routière visant à diminuer la congestion urbaine, notamment la régulation du trafic automobile et piéton, dans une ville comme Tizi Ouzou où l’on constate plusieurs anomalies urbanistiques qui rendent malaisées la communication et la gestion du trafic urbain, voire même, l’application du plan de circulation qui, semble-t-il, est toujours au stade de l’étude. De fait, avoue le responsable du service chargé de la sécurité routière, les réponses apportées à ces problèmes se limitent, pour le moment, à des actions conjoncturelles.
Des opérations de «court terme», consistant à la sensibilisation et à la surveillance par le déploiement des effectifs de police au niveau des axes sensibles pour éliminer les points noirs. Des propositions de solutions (constructions de trémies, par exemple, pour résorber les flux au niveau de certaines zones connues pour être des points noirs), ont été faites aux autorités concernées, avance le même responsable.
Autre problème soulevé et qui empoisonne la vie des usagers de la ville, le foisonnement de parkings sauvages. Soixante-dix parkings exploités illégalement ont été recensés et des mesures judiciaires ont été prises à l’encontre de cinquante exploitants de parkings sauvages. Des démarches sont en cours pour la création d’une quinzaine de parkings autorisés.
S’agissant des accidents de la circulation, le facteur humain est invoqué dans la survenue de beaucoup de sinistres. On dénombre 447 accidents survenus durant l’année 2019, enregistrant une hausse de 87 cas par rapport à l’année 2018.
L’absence où le déficit en panneaux de signalisation routière figure parmi les causes des accidents, selon le responsable en charge de la sécurité routière qui avance une dizaine de victimes décédées et cinq cent seize blessés des suites des accidents de la circulation.
S. A. M.
