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Rubrique Société

PROLIFÉRATION DES MOUSTIQUES Le phénomène n'est pas près de s'arrêter à Guelma

Le climat, fin de printemps-début d'été, est très favorable pour la prolifération des moustiques. Bourdonnement aux oreilles, démangeaisons, les anophèles sont là, leurs piqûres rythment nos étés caniculaires. Et rebelote, chaque année, tous les recoins de la cité s'alarment du nombre et des nuisances de ces insectes.
Pas de chance : les mauvais traitements et les opérations anarchiques et inefficaces de démoustication des services communaux favorisent leur prolifération. « En hiver, le moustique est inactif, du fait de son incapacité de régler sa température interne, d'où le taux élevé de mortalité », nous explique une spécialiste. Mais les œufs pondus sur les parois humides sont protégés des basses températures. « Et plus la période de froid est courte, plus le développement des moustiques est raccourci », enchaîne-t-il. « Les œufs éclosent plus vite, surtout s’ils sont corrélés à des hausses de températures, poursuit la spécialiste. Et avec les fortes chaleurs qui sévissent ces derniers temps sur la région de Guelma, le temps de développement des moustiques a été raccourci. Il arrive plus vite au stade adulte, parfois en quelques jours ». En clair : l’absence d’un programme de démoustication bien étudié par les services concernés laisse à penser que le phénomène n'est pas près de s'arrêter... Même si ce moustique préoccupe bien moins les autorités sanitaires que le moustique Tigre, il peut véhiculer des virus et sa piqûre même bénigne peut transmettre des maladies et se compliquer de lésions de grattage et de surinfection, voire même une septicémie. Ces dernières années, les professionnels de la santé s'alarmaient déjà de la présence de ces insectes nuisibles dans la région. Des complications non négligeables ont été signalées à travers les structures de santé publique de la wilaya.
Le nombre « a presque doublé ces dernières années », expliquait un praticien du service des maladies infectieuses de l’hôpital Ibn-Zohr de la ville de Guelma, précisant qu'il est impératif de mettre en place un programme de surveillance prioritaire de ces cas durant la période d'activité des moustiques.
Un retraité du service de prévention générale, spécialisé dans l'hygiène du milieu, saisit l'occasion pour rappeler aux services d’hygiène communaux, les techniques de lutte les plus efficaces contre les moustiques. « Le débroussaillage, c’est généralement la première action d’une campagne de démoustication. Elle consiste à dégager les accès aux gîtes larvaires. La connaissance du cycle de vie des moustiques est incontournable pour une efficacité optimale » insiste-t-il, en précisant que la période de traitement débute le mois de mars et sa durée dépend du climat (pluies, chaleur). Même si de l’avis général, les opérations de démoustication font défaut, force est de constater que les incivilités de certains riverains favorisent la prolifération des moustiques. Les déchets ménagers et les eaux stagnantes provoquées, sont pointés du doigt.
Noureddine Guergour

 

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