Le transport scolaire constitue un vrai calvaire pour les parents d’élèves, et un casse-tête pour les autorités locales. Le relief montagneux et l’éparpillement des hameaux et localités éparses de cette région ne facilitent guère la tâche pour ces habitants.
Plus d’une vingtaine de jours depuis la rentrée scolaire, les élèves des régions rurales sont confrontés au manque de bus scolaire. Le parc destiné au transport sur l’ensemble des 28 communes ne compte pas moins de 123 bus mais dont plus d’un tiers est en panne. Un collégien habitant la localité de Grayao, relevant de la commune de Ouled Rabah, nous a affirmé qu’il est contraint de se lever tôt le matin chaque jour pour parcourir à pied des kilomètres en vue de rejoindre son établissement au chef-lieu de sa commune.
«Souvent, j’arrive en retard notamment en hiver», a-t-il ajouté. Un vrai parcours du combattant. Il va sans dire que le problème du transport scolaire est l’une des causes de la déperdition scolaire dans ces régions.
Les scènes d’élèves au bord de la route et chemins communaux dans l’attente d’un bus qui ne vient jamais font partie du décor quotidien de ces hameaux.
B. M. C.