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Rubrique Soit dit en passant

A pied, dans le froid, le ventre creux !

Si on en relativise les bénéfices, les effets qui démontrent qu’un pays est à l’avant-garde du développement se réduisent comme une peau de chagrin. Lorsque l’on parle de démocratisation de l’enseignement et que l’on affirme offrir les moyens d’en concrétiser les termes à des administrés en droit de tout attendre de leurs dirigeants, on se doit de tout mettre en œuvre pour rendre l’accès à l’école incontournable. 
Question ! Où en est ladite démocratisation en Algérie ? Comment le système gère-t-il l’accès de tous ses enfants à l’école ? J’essaie pour ma part  de comprendre, quand des voix, conditionnées au mensonge, affirment, toute honte bue, que tout est mis à contribution, pour permettre au plus démuni d’entre nos enfants d’accéder à la connaissance et au savoir, pourquoi la contestation, pour témoigner du contraire, fleurit ici et là et pourquoi dans ce cas il y aurait tellement à corriger. Dans quel cas un système peut-il s’autoriser à prétendre au label décerné, traditionnellement, aux nations qui militent en faveur de l’éducation pour toutes et tous, du progrès et de la promotion humaine ?  Si cela consiste à mettre à la disposition de chacun, jusque dans les contrées les plus reculées, le minimum pour s’épanouir, alors, l’école algérienne est loin du compte. Chaque année et chaque hiver, les mêmes problèmes se posent. Chaque année et chaque hiver des enfants que l’on  prétend préparer à prendre la relève mettent le doigt là où ça fait mal et là où personne ou presque n’a envie de regarder. 
Ils n’y vont pas et ils ont bien raison ! Certains boycottent parce qu’il fait trop froid pour braver une nature qui se déchaîne essentiellement contre ceux qui ne sont pas armés pour la défier.
 D’autres restent chez eux parce que l’école ou le lycée sont trop loin, qu’il n’y a pas de transport et qu’il faut marcher longtemps avant d’arriver, exténué, à l’école. La mairie pourrait organiser le transport de ses écoliers et lycéens, mais elle ne le fait pas. Elle préfère s’en prendre aux trottoirs. C’est plus «rentable» et ça prend moins la tête. Le goudron ne pose pas de question. Les humains harcèlent sans raison. 
M. B. 

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