Placeholder

Rubrique Soit dit en passant

Avec l’aval de la rue, sinon rien !

Il devient clair qu’il serait temps de s’attabler autour de propositions.         A condition, bien entendu, que lesdites propositions soient cohérentes, autrement dit, en adéquation avec les revendications de la rue. Il n’est pas question que des partis prétendument issus de l’opposition s’expriment, par exemple, au nom de cette dernière, loin d’être dupe et qui ne se laissera pas récupérer au pied levé. 
En se fourvoyant avec le système au lieu de militer pour faire valoir et renforcer ce que la rue a arraché, seule, comme la reconquête de la parole et des espaces publics, certains partis politiques ont aggravé leur perte de crédibilité. C’est quand même incroyable que des chefs de parti qui n’ont jamais servi, y compris leurs militants et qui ont, au contraire, toujours travaillé pour leur propre compte se réveillent aujourd’hui en réalisant qu’une Algérie qui aurait pu avoir foi en eux, mais qui y a renoncé, à son corps défendant, aurait besoin d’émissaires qui la représentent. 
Certes, les algériens ont besoin de porte-parole qu’ils aimeraient pouvoir  choisir librement. Personne ne dit que le dialogue est nuisible à la santé du pays. Seulement, il exige, pour être effectif, que les personnes qui y vont soient non seulement irréprochables moralement, mais aussi en totale rupture avec le système. Une rue qui en est à près de 5 mois de mobilisation, qui travaille au triomphe des libertés et porte à bout de bras les injustices dont sont victimes les populations conditionnées à obéir et à ne jamais protester, est une rue engagée. Elle exige qu’on le soit à son égard. Les uns et les autres y vont doucement, mais sûrement. Reste, hors du coup, une minorité à laquelle incomberait la mission de convaincre la majorité. C’est loin d’être évident et loin d’être gagné. 
Les dérapages des forces de l’ordre n’arrangent pas l’affaire. Il n’y a pas une manifestation où la police ne procède pas à des arrestations qu’elle estime de rigueur. On arrête, pour des raisons incohérentes et surtout de façon inadmissible et condamnable, comme si les coups étaient indispensables. Au point où l’on ne souhaite plus qu’un retour urgent au calme. 
M. B. 

 

Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. BMS Pluies sur plusieurs wilayas jusqu'à mercredi

  2. Le Conseil de sécurité adopte une résolution pour un cessez-le-feu immédiat à Ghaza

  3. Palestine Un avion militaire algérien d’aides humanitaires pour Ghaza se pose à Al Arich

  4. Adoption d’une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat à Ghaza Bendjama exprime ses remerciements à tous les membres du Conseil de sécurité

  5. Situation à Ghaza Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue américain

  6. Ligue 1 Le MCA fêtera-t-il son sacre à Tizi-Ouzou ?

Placeholder