Allez savoir pourquoi je pense soudainement à cette triste période où le
discours islamiste accusait les femmes d’être à l’origine du chômage des
hommes. On disait de ces derniers que s’ils ne trouvaient pas de
travail, c’était parce que les femmes, au lieu de rester chez elles,
occupaient les postes qui, dans la logique patriarcale et musulmane,
devaient leur revenir.
On continue à vouloir à tout prix convaincre certains d’entre eux que s’ils n’ont pas été à l’école, c’est parce qu’ils ont été occupés à surveiller les agissements de leurs sœurs et à faire en sorte que l’honneur de la famille et, maintenant, du voisinage reste sauf. Il y a quelques jours, la télévision espagnole a diffusé des images de millions de femmes, en grève le 8 Mars pour «arrêter le monde», affirmaient-elles sur un ton qui n’aurait souffert aucune remise en cause.
Et tandis que je me réjouis qu’une telle démonstration de force de la part des femmes suscite autant de réactions à travers la presse espagnole, je m’interroge sur l’indifférence dont font montre les médias algériens à l’égard des leurs.
En réaction à un billet où je faisais mention des contraintes administratives imposées aux associations féminines, l’une d’entre elles, l’Afepec, l’Association féministe pour l’épanouissement de la personne et l’exercice de la citoyenneté dont il a été question, m’a envoyé un courrier pas très joyeux dans lequel elle rappelait le parcours semé d’embûches auquel elle faisait face. Ce ne sont pas tant les difficultés qu’elle rencontre au quotidien ni l’agressivité que manifestent les pouvoirs publics à l’égard de son engagement citoyen qui m’ont secouée.
Celles-là, on les connaît. Elles nous sont familières parce qu’elles ne s’expriment pas qu’à l’encontre des associations féministes. Ce qui perturbe dans les reproches émis, c’est «le travail de casse sournois fait par de soi-disant militant(e)s de gauche et par la presse qui, quand elle ne boycotte pas, publie des articles nuisibles», affirme l’Afepec.
Question ! Est-il besoin de revenir sur les trahisons et la caution qu’apportent les femmes à un système qui les maltraite à volonté ?
M. B.
On continue à vouloir à tout prix convaincre certains d’entre eux que s’ils n’ont pas été à l’école, c’est parce qu’ils ont été occupés à surveiller les agissements de leurs sœurs et à faire en sorte que l’honneur de la famille et, maintenant, du voisinage reste sauf. Il y a quelques jours, la télévision espagnole a diffusé des images de millions de femmes, en grève le 8 Mars pour «arrêter le monde», affirmaient-elles sur un ton qui n’aurait souffert aucune remise en cause.
Et tandis que je me réjouis qu’une telle démonstration de force de la part des femmes suscite autant de réactions à travers la presse espagnole, je m’interroge sur l’indifférence dont font montre les médias algériens à l’égard des leurs.
En réaction à un billet où je faisais mention des contraintes administratives imposées aux associations féminines, l’une d’entre elles, l’Afepec, l’Association féministe pour l’épanouissement de la personne et l’exercice de la citoyenneté dont il a été question, m’a envoyé un courrier pas très joyeux dans lequel elle rappelait le parcours semé d’embûches auquel elle faisait face. Ce ne sont pas tant les difficultés qu’elle rencontre au quotidien ni l’agressivité que manifestent les pouvoirs publics à l’égard de son engagement citoyen qui m’ont secouée.
Celles-là, on les connaît. Elles nous sont familières parce qu’elles ne s’expriment pas qu’à l’encontre des associations féministes. Ce qui perturbe dans les reproches émis, c’est «le travail de casse sournois fait par de soi-disant militant(e)s de gauche et par la presse qui, quand elle ne boycotte pas, publie des articles nuisibles», affirme l’Afepec.
Question ! Est-il besoin de revenir sur les trahisons et la caution qu’apportent les femmes à un système qui les maltraite à volonté ?
M. B.
