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Rubrique Soit dit en passant

Chômeurs impénitents !

L’oisiveté devient un choix et un modèle cultivés avec un soin bien particulier. Je ne vais pas oser en parler comme s’il s’agissait de culture nationale, mais dire qu’elle est en voie de le devenir ne serait pas totalement exagéré. Un soin qui soit tout de même rentable. Ils ne veulent ni travailler ni apprendre un métier, mais vous interpellent dans la rue pour se faire payer un café quand ils n’envoient pas leurs épouses ou, pire que tout, leur mère mendier. 
La méthode est scandaleuse surtout que ce seront aussi ceux-là qui viendront vous réciter, à n’en plus finir, des sourates revisitées à volonté. On entend souvent, à l’occasion de pénuries de patates ou d’oignons, expliquer ces dernières par le fait que la main-d’œuvre se fait rare et que les jeunes répugnent de plus en plus à plonger leurs mains dans la terre. 
C’est trop fatiguant et il y aurait tellement d’autres moyens de gagner mieux en en faisant beaucoup moins, pour ne pas dire rien. C’est pareil dans le secteur du bâtiment. Certains entrepreneurs désespérés par l’impossibilité de satisfaire un contrat dans sa totalité confient en privé qu’ils n’hésitent même plus à embaucher clandestinement des migrants subsahariens pour venir à bout d’accords passés avec l’administration. 
Une main-d’œuvre à bas prix mais prête à tous les efforts pour pouvoir survivre et parce qu’ils n’ont pas le loisir de faire autrement dans un monde, il faut le dire, plus inamical qu’hospitalier. 
Les migrants, en question, accepteraient donc d’être injustement rémunérés et se tuent à la tâche pour une misère. Pendant ce temps, des Algériens allergiques au moindre effort et qui préfèrent vivre d’expédients, non seulement n’en fichent pas une, mais s’offrent le luxe d’être racistes. Il n’y aurait donc personne pour travailler la terre ou cueillir les fruits et légumes et ce serait donc à cela que nous devons les prix élevés de nos produits. 
Jeunes et moins jeunes préfèrent la vente à l’étalage. Ils aiment courir se cacher quand les flics apparaissent et réoccupent l’espace dès que ces derniers quittent les lieux. A chacun un peu de ce rituel alimenté par le défi des uns et la lassitude des autres. 
M. B.

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