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Rubrique Soit dit en passant

Compétitions au sommet !

Comment appeler autrement ces compétitions au sommet qui ne s’essoufflent pas tandis que toute l’Algérie d’en bas caresse le rêve que tôt ou tard le pays finira par renouer avec la raison et la légalité ? Elles ne se comptent plus et iront en grandissant dans les semaines et mois à venir ! Et l’opposition,  à une faible exception, regarde faire sans intervenir plus que de raison.
 A croire que l’on sait dans certains partis qu’aucune contestation ne règlera le problème. Lorsque la plus haute autorité laisse faire parce qu’elle est à l’origine du désordre qui règne ici et là, comme ce fut le cas à l’Assemblée populaire nationale, on se surprend à douter d’une suite qui soit profitable au pays. Les Algériens, il faut le dire, sont utilement occupés, comme à chaque échéance électorale. Surtout si cette dernière est de  l’importance que l’on sait. Et leur attention est accaparée dans le sens où rien n’est épargné pour flatter leur inépuisable disposition à avaler de nouvelles couleuvres. 
L’absence d’intervention de l’opposition ne signifie pas que tous les partis sont restés muets. Jil Jadid, celui que préside Soufiane Djilali, n’y va pas, lui, avec le dos de la cuillère en soulignant la gravité de ce qui court comme comportement et des menaces qui pèsent sur le pays. 
Le RCD non plus ne mâche pas ses mots. Est-ce rassurant pour autant ? Il est important de faire entendre les raisons qui font que l’on s’oppose à un 5e mandat. Sans doute est- ce nécessaire? Mais pourquoi ne pas plutôt expliquer aux Algériens les risques encourus par eux s’ils continuaient à croire le miracle possible et un réel retour aux commandes d’un Président tellement fatigué et même sans doute encore plus, qu’il n’a même plus le minimum d’énergie pour envoyer valdinguer ceux qui le malmènent avec autant de cynisme et d’impudence ! Ceux qui volent au secours d’une administration à laquelle le moins que l’on puisse dire est qu’elle fait montre d’un comportement rigide, y compris lorsque le laisser-aller devient flagrant, n’ont rien  perdu de leur ton indigne. Nos hauts responsables ont assez de fidèles comme ça.  Ils n’ont pas besoin qu’on leur prête main-forte.
M. B.

 

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