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Rubrique Soit dit en passant

Détourner des milliards sans faire exprès !

Avant d’aller plus loin, j’aimerais dire que les algériens s’en fichent que de hauts responsables soient en taule. Ce qu’ils veulent, c’est récupérer leur argent ! Qu’ils soient quelques-uns à se tenir compagnie à El-Harrach ne résout pas le problème ni ne sert la tentative de faire diversion. Comment prendre les choses au sérieux quand un ex-Premier ministre tente, la bouche en cul-de-poule, de vous enfumer en faisant mine d’avouer qu’il a signé un document sans jeter un coup d’œil sur son contenu parce que, probablement,qu’il pensait à autre chose ? Et s’il avoue l’avoir fait une fois, c’est qu’il nous cache d’autres absences de concentration sur l’essentiel, sur ce qui engage tout un pays. C’est effarant, non, qu’un Premier ministre signe un document les yeux fermés, sans se soucier des conséquences ! Si de telles déclarations ne relèvent pas du pur surréalisme, j’aimerais bien qu’on me dise ce qui l’est. Résumons-nous si tant est que nous puissions le faire, avec tout ce qui nous tombe sur la tête et que nous découvrons au fil des jours et des accusations. La corruption est allée crescendo, mais cela y aurait-il encore un seul Algérien qui l’ignore ? Elle a atteint un tel niveau que tous ceux qui avaient accès aux ressources qui font la richesse du pays ont cru qu’il était de leur droit de se servir et qu’ils n’étaient certainement pas là pour ramasser les miettes. Ben voyons ! Ils n’allaient quand même pas passer pour de sombres abrutis, incapables de rentabiliser leur fonction de la façon la mieux appropriée, en se servant allègrement  dans les caisses de l’Etat ! Quand l’un estime avoir fait son travail de chef de gouvernement en favorisant celui parmi la clientèle au portefeuille le mieux garni, l’autre regrette de n’avoir pas regardé de plus près, là où il apposait sa signature. Nous avons là un aperçu éloquent de ce qui a prévalu à la crise dans laquelle se débat le pays. 
À une opinion dont il fallait prévenir la colère, on faisait mine de se révolter contre ceux qui creusaient le déficit budgétaire et poussaient au prochain endettement de l’Algérie. 
Un coupable ? Le peuple qui ose réclamer plus qu’il ne mérite.
M. B.

 

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