Elles font l’apologie du néant

Aucun risque de tomber en amour devant pareils profils. Faute de réponses urgentes aux inquiétudes exprimées ici et là et au-delà de l’adhésion citoyenne que l’on prétend vouloir gagner au quotidien, il y a la bêtise qui s’affiche avec l’arrogance propre à celles et ceux qui, pour se distinguer du reste, portent l’ignorance comme un emblème.
Comme elles ont, elles-mêmes, choisi de s’emmailloter, elles demandent qu’une statue dont elles pensent qu’elle menace l’intégrité religieuse soit retirée d’une place publique et enterrée hors de la vue de fervents pratiquants qu’elles se pensent en droit de protéger. Ce n’est pas leur manquer de respect que de les qualifier d’idiotes. La bêtise et l’effronterie vont de pair chez certaines des femmes censées élever le débat — je ne parlerai pas de combat pour l’émancipation — à un niveau qui légitimerait leur présence au sein d’une Assemblée nationale. Ou ministres au sein d’un gouvernement censé leur reconnaître d’autres qualités que celles de savoir jouer les potiches et pérorer. Heureusement, il y a celles qui ne lâchent pas le morceau sachant qu’aucun homme ne saurait mieux faire à leur place. Rendre à la femme des droits qu’elle perd au fil des ans. Parce que des grenouilles de bénitiers incultes et sans relief insultent le combat de leurs aînées pour l’indépendance du pays et la promotion d‘une pensée libre et avant-gardiste. Comment y croire quand des femmes qui n’arrivent pas à se défaire du poids d’un conservatisme indécrottable sont élues à une responsabilité qu’elles ne savent pas assumer ? Quand on leur demande de s’impliquer plus noblement, celles dont on ne comprend pas ce qu’elles font là parce qu’elles ne sont pas armées pour y être, s’occupent de ce qui ne les regarde pas. De ce qu’elles ne savent pas distinguer comme une œuvre d’art relevant du patrimoine et donc de la mémoire.
Le premier service que je rendrais à la nation, si j’en avais le pouvoir, serait d’envoyer toutes les bécasses qui voudraient nous enterrer peupler des territoires en friche, et les condamner à y tenir compagnie à quelques bagnards entraînés à la violence et au mépris.
M. B.