Placeholder

Rubrique Soit dit en passant

Il y a de tout dans les conteneurs !

On savait déjà que l’on pouvait planquer ce que l’on voulait dans un conteneur. A condition de ne pas se faire prendre. Parce que tous ne sont pas visités. Alors on tente ! Et pourquoi pas ? Les 701 kg  de cocaïne destinés ou pas à la rue algérienne auraient tout à fait pu passer inaperçus si une voix anonyme ou identifiée, c’est selon, n’avait pas sonné l’alarme et donné l’alerte à temps ou si l’importateur véreux n’était pas tombé sur des contrôleurs inhabituels, qui n’auraient pas dû se trouver là. Parce que l’on ne va pas nous faire croire que cette fois-là était la première et qu’elle était la bonne ! Pour oser une marchandise aussi sensible, on tâte d’abord le terrain. Peut-être avec des quantités moins importantes, plus modestes. Avant de se lancer dans une aventure pareille, aussi «courageuse», on étudie minutieusement le terrain et toutes les éventualités qu’il offre pour ne courir aucun risque et contourner en toute quiétude la loi et les écueils qu’elle est supposée opposer aux contrevenants potentiels. Dans quelle catégorie d’escrocs doit-on classer l’importateur qui s’est aventuré à importer des déchets à la place de marchandises propres à la consommation ? Dans celle ou s’engouffrent les novices prêts à risquer le tout pour le tout, y compris à jouer leur avenir d’hommes d’affaires à la roulette russe ?  
Elle est stupéfiante cette information qui relègue notre pays au rang de ceux qui pensent vivre mieux en acceptant d’enfouir les déchets qui embarrassent l’industrie occidentale. Quand, ailleurs, on réfléchit aux moyens adéquats de vivre mieux, sans les ordures que les ménages et les entreprises génèrent et dont on ne sait plus trop quoi faire, de gros malins de chez nous  se proposent  de les en débarrasser moyennant finances.  
En Algérie, on importe bien tout et n’importe quoi, non ? Pourquoi pas des ordures ? L’importateur qui nous fait ce cadeau gagne sur deux tableaux. 
Il est payé par le pourvoyeur de déchets qu’il débarrasse avant d’être autorisé par les banques algériennes à rapatrier des devises au titre de son activité.  Des ordures payées à coup de devises, qui dit mieux ? No comment ! 
M. B.

Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. BMS Des averses orageuses vendredi et samedi sur plusieurs wilayas du pays

  2. Intempéries Quatre personnes secourues à Tizi-Ouzou

  3. Air Algérie annonce la suspension de ses vols à destination de la Jordanie et du Liban

  4. Trafic de drogue Un réseau tombe à Oran

  5. Sfisef (Sidi-Bel-Abbès) Lumière sur l’assassinat des 3 taxieurs retrouvés enterrés dans une ferme

  6. CNR Les retraités appelés à utiliser la technique de reconnaissance faciale via "Takaoudi"

Placeholder