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Rubrique Soit dit en passant

L’école entre noblesse et décadence

J’aimerais, urgence oblige, parler des centaines de milliers d’enfants qui, avant même de se familiariser aux bancs de l’école, essaient de comprendre pourquoi l’instituteur, le professeur, ceux censés leur mettre le pied à l’étrier, ne sont pas là. J’avais envie de commencer par ce que l’établissement scolaire réserve en guise de bienvenue à ceux dont on lui confie le développement de la personnalité de base. D’abord, le mode d’accueil, particulier, auquel sont confrontés nos enfants quand le ton est vertement donné à la rentrée scolaire. À une prolongation de vacances qui deviennent forcées. D’abord cela, avant de revenir sur les détestables secousses qui ébranlent, ponctuellement, le secteur. Cela ne veut pas dire que je botte en touche quand on aborde le souk qui règne au sein de l’éducation nationale. Mon ami et collègue Slimane Laouari se réjouissait, samedi, que le personnel éducatif s’inquiète, une fois n’est pas coutume, d’autre chose que de sa fiche de paie et des profits que les débrayages successifs lui apportent. Je n’ai pas pu m’empêcher de me demander pourquoi une augmentation des cas de Covid, dans la corporation, les inquiétait autant et comment ils faisaient pour se contaminer les uns, les autres, puisqu’ils distillaient leurs connaissances au compte-gouttes.
À moins qu’il s’agisse, là, de l’un de ces coups tordus auxquels ils ont habitué  tutelle et élèves ? Il est impossible de passer outre la contribution de ces derniers à la clochardisation du système éducatif. Comment taire l’énorme responsabilité qu’ils nient, effrontément, dans le classement peu glorieux de l’enseignement qu’ils prodiguent à nos enfants ? Je me proposais de revenir bientôt sur la dévalorisation de ce dernier au plan international et sur le rang honteux auquel ils ont fait dégringoler le niveau de ce dernier, poussé impunément vers l’irréparable. Je dis ça, je ne dis rien, puisque que me voilà, en fin de chronique, encore en train de tenter de comprendre pourquoi chacun d’entre nous fait ce qu’il peut pour contourner les frasques de nos éducateurs en chef. Ceux qui ont les kamis et hidjab dans la tête avant de s’en faire une seconde peau.
M. B.

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