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Rubrique Soit dit en passant

L’éducation à la mode de chez nous !

On aimerait parler de choses plus plaisantes que le cœur n’y adhérerait pas. Et il y aurait vraiment de quoi regarder autour de soi avec dépit et amertume. Non pas parce que quelques âmes bien intentionnées ne pensent qu’à saigner le pays, mais parce qu’il y a des limites à tout et qu’à certains moments, la tentation est forte de sonner la fin de la récréation aux fossoyeurs du droit légitime à un enseignement de qualité.
Lorsque ce n’est pas tout à fait le moment de faire diversion avec des histoires de repentance qui n’en finissent pas de refaire surface à chaque fois que le contexte le requiert, encourager l’illusion et tromper les Algériens en leur laissant croire qu’ils sont maîtres de leur destin, on fait dans le local en encourageant les uns à se dresser contre les autres.
Un évènement contribue toujours lorsqu’il devient quelque peu spectaculaire à faire l’impasse sur d’autres souvent bien plus inquiétants. C’est la conjoncture qui fait que l’on abandonne une revendication au profit d’une autre.
Comment interpréter les rapports de force qu’impose un syndicat dont les objectifs compromettent gravement l’avenir d’élèves pris en otages pour certains d’entre eux à la veille d’examens censés marquer la fin d’un calvaire pour un autre calvaire ? Celui de l’Enseignement supérieur dont nous parlerons plus tard !
La grève d’une partie du corps enseignant lorsque ce dernier transforme ses revendications en comptes d’apothicaires fait la preuve que le secteur est bel et bien gangrené par un mal dont il peine à triompher. On se demande qui la contre-performance syndicale est censée récompenser.
Les élèves qui souhaitent qu’on limite les cours aux seules questions qui seront posées au baccalauréat et le report de 15 jours de la date d’examen ou les professeurs qui étaient en grève et donc au repos et qui ne veulent pas que soient compromises leurs grandes vacances ? Et il n’y a pas que cela qui pose problème ! Puisqu’il n’est pas question de rattraper le vide enregistré durant les arrêts de cours, pourquoi avoir repris le boulot ? Pour faire comme si les intérêts hautement pécuniaires ne primaient pas sur le reste ?
M. B.

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